Du 24 février au 13 mars, la galerie Lec Lec Tic expose 15 estampes numériques d’Antoine Pecquet. Son travail, baptisé "Tout doit disparaître" est un puzzle d'images numériques, retouchées avec un logiciel, pour créer une série d’œuvres originales.
C’est au début des années 2000 qu’Antoine Pecquet s’est lancé dans la création d’ images numériques. Aujourd’hui avec des logiciels appropriés, sa narration a gagné en maturité, moins abstraite et plus figurative. Chaque tableau est une histoire.
Je collecte des fragments d'images, souvent sur internet et ensuite je les filtre et je les assemble avec Photoshop, un logiciel qui permet de faire beaucoup de choses avec l'image. Et l'idée, c'est qu'à partir d'éléments disparates, de créer une image qui ait une cohérence, c'est un petit peu ça le défi.
Le défi c’est de raconter des tranches de vies… Antoine Pecquet fait un travail d’exploration personnel, l’ordinateur l’aide à aller au plus près de ce qu’il veut dire, comme avec la toile qui s’intitule : « Chéri je te donne tout » " L’idée c’est qu’il donne tout, il s'offre lui même.. et ce qui est très précieux dans la culture océanienne, c'est le poisson. Et j'ai voulu faire une métaphore : le poisson qui sort de son ventre, c'est vraiment il a donné ses tripes quoi. C'est un peu comme un puzzle, j'assemble différents éléments de différentes sources et le but du jeu, c'est d'essayer de leur donner une homogénéité et pour ça, le logiciel Photoshop a pas mal de fonctions" explique l'artiste.
Autre sources d’inspirations : la chasse. Suspenses, mystères... Antoine Pecquet nous propose jusqu’au 15 mars, à la galerie Lec Lec Tic, une quinzaine d’estampes numériques aussi sensibles qu'inattendues sur la vie calédonienne.
Le reportage d'Alexandre Rosada et Christian Favennec.