La campagne a démarré mi-février. Une première rencontre de terrain alors que la candidate ne comptabilisait pas encore officiellement les 500 parrainages d’élus nécessaires pour se présenter. C’est sur la bonne voie, affirmait alors Guy-Olivier Cuénot. Voilà quelques éléments à retenir de cet entretien.
Les nationalistes parlent aux nationalistes
Guy-Olivier Cuénot et Alain Descombels, tous les deux présents devant quelques dizaines de participants, ont expliqué leur positionnement, "Français avant d’être Calédoniens". Une hiérarchie qui ouvre le débat du nationalisme. "C’est normal, nous avons un passeport français. Mais il n’y a pas d’opposition. Et parce que nous sommes nationalistes, nous comprenons parfaitement les nationalistes". Les points de rapprochement ? Le fait de tenir à sa culture et à son identité ou encore la défense de l’emploi local, le pouvoir d’achat et la sécurité, par exemple.
Engager les discussions
"Nous sommes pour rester dans l’ensemble républicain mais nous sommes démocrates", explique Guy-Olivier Cuénot. De quoi, affirme-t-il, engager les discussions avec les indépendantistes. Si Marine Le Pen "se bat pour l’unité de la nation, elle se bat aussi pour l’unité de la Nouvelle-Calédonie. Toutes les forces politiques doivent discuter ensemble pour trouver un statut qui convienne à tout le monde sur une base démocratique."
Le dossier du corps électoral
L’un des sujets clés est bien le corps électoral. Dont le Rassemblement national attend qu’il ne soit plus figé. "C’est quelque chose qui n’existera plus !" Irréconciliables avec les indépendantistes ? "Pas forcément. L’étude profonde de la population calédonienne menée par l’Etat l’année dernière avait montré que le fait qu’une grande partie de la population soit exclue avait choqué autant les indépendantistes que les loyalistes. Donc il y a matière à progresser là-dessus." Dans le détail, tout est à discuter dès l’instant que le corps électoral n’est plus figé.
Un entretien à retrouver dans son intégralité ici.
L'invité politique du dimanche
Trois semaines plus tard, Guy-Olivier Cuénot était l'invité politique du dimanche dans le journal télévisé, toujours en soutien à la candidate Marine Le Pen. Son entretien avec Nadine Goapana :