On ne navigue pas dans le lagon calédonien comme en Méditerranée ou dans l’Atlantique… Le gouvernement entend adapter la règlementation relative à la sécurité et à l’habitabilité des navires professionnels aux réalités locales. Le gouvernement a arrêté un projet de délibération.
C’est un véritable référentiel technique que le gouvernement compte élaborer dans les mois prochains, à travers des discussions avec tous les professionnels concernés, et en y intégrant les spécificités locales.
Un référentiel technique, pour quoi faire ?
Les explications de Sylvain Rabeau, directeur adjoint des affaires maritimes.
Un conseil de la sécurité maritime sera également créé avec des représentants des différents métiers de la mer pour épauler le gouvernement dans les évolutions règlementaires.
Enfin, jusqu’à présent, les équipements marins devaient être aux normes européennes. Le gouvernement propose de reconnaître désormais également les normes des pays voisins comme l’Australie ou la Nouvelle-Zélande, sauf le matériel de radiocommunication qui relève d’une compétence partagée avec l’Etat.
L’assouplissement de la règlementation pourrait aussi s’appliquer aux navires de plaisance.
Un référentiel technique, pour quoi faire ?
Les explications de Sylvain Rabeau, directeur adjoint des affaires maritimes.
Des spécificités calédoniennes
Pour toutes ces normes, il faut prendre en compte les réalités du monde de la mer en Calédonie. Une navigation souvent lagonaire, la présence de chalands miniers, une flotte à 80 % composée de navires de moins de 12 m ou encore la polyvalence de certaines embarcations.Des normes de la région reconnues
Parmi les autres mesures envisagées, un contrôle de conformité des navires qui serait réalisé tous les 2 à 3 ans contre tous les ans actuellement.Un conseil de la sécurité maritime sera également créé avec des représentants des différents métiers de la mer pour épauler le gouvernement dans les évolutions règlementaires.
Enfin, jusqu’à présent, les équipements marins devaient être aux normes européennes. Le gouvernement propose de reconnaître désormais également les normes des pays voisins comme l’Australie ou la Nouvelle-Zélande, sauf le matériel de radiocommunication qui relève d’une compétence partagée avec l’Etat.
L’assouplissement de la règlementation pourrait aussi s’appliquer aux navires de plaisance.