Le nickel calédonien fait recette sur le marché Chinois

Minerai de nickel calédonien dans l'usine SLN Eramet de Doniambo en Nouvelle-Calédonie
Notre minerai pauvre est visiblement commercialisable mais bien plus il pourrait devenir  rentable.
6 mois après l’ouverture effective des exportations de latérites vers la Chine, le constat est sans appel : non seulement le minerai pauvre est commercialisable, mais il pourrait même devenir rentable. Et c’est dans ce nouveau contexte que trois mineurs viennent de déposer de nouvelles demandes sur le bureau du gouvernement.

Première autorisation arrivée à expiration et / ou quota atteint

MKM, la SLN et la SMT renouvellent en cette fin d’année leur demande d’exportation vers la Chine. Il faut dire que l’expérimentation s’est révélée plus que concluante : les prix de vente ont doublé en quelques mois pour atteindre jusqu’à 40 dollars la tonne. A tel point qu’aujourd’hui l’exportation de minerai pauvre, voire de « décharge » vers la Chine serait aussi lucrative que la saprolite vendue au Japon.
Thibaut Martelin, directeur d’exploitation de la SMT du groupe Ballande.
 

Nickel : marché chinois Thibaut Marthelin


Les mines de la côte Est

La demande du groupe Ballande porte sur 950 000 tonnes de latérite pour un an. Une autorisation cruciale pour les mines de la Cotes Est, Nakéty en tête, car les capacités de stockages sont déjà quasiment saturées.

Thibaut Martelin

Nickel : marché chinois Thibaut Marthelin 2


Les mineurs espèrent obtenir l’aval du gouvernement d’ici la fin du mois pour profiter de l’opportunité de marché, qui pourrait ne pas durer sur un marché aussi volatile. Il s’agit aussi de profiter de la baisse anticipée de la production du concurrent Philippin, saison des pluies oblige.