Un étalement des charges auprès de la Cafat, des mesures fiscales, une aide aux assurances, le gel des loyers auprès des bailleurs sociaux, ou celui des emprunts bancaires… Autant de choses envisagées par le collectif dit du 5 janvier pour faire face aux difficultés dans la filière nickel et passer la crise.
Se faire entendre
Le mouvement a émergé lors d’une mobilisation en tout début d’année, pour alerter de la situation à l’usine du Sud. Voulant se faire entendre de l’Etat, les représentants de ces rouleurs et autres sous-traitants ont été reçu vendredi matin, à Nouméa, au haut-commissariat puis dans l’après-midi, au gouvernement.
Accompagnement et observatoire
“On a prévu de se revoir sur ces sujets dans une périodicité qui va être arrêtée avec l’Etat”, réagit le responsable du collectif, Anthony Lecren. "[Il] s’est engagé à nous accompagner dans nos démarches, dans les différents rendez-vous auprès des organismes Cafat, etc. Ça, c’est des mesures et des décisions concrètes. De la même façon, au niveau du gouvernement, on a parlé d’un observatoire des travaux publics pour anticiper, se donner une visibilité, qu’aujourd’hui, on n’a pas.”
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