Le métal gris argenté de l’inox ou celui plus vert des batteries électriques, s’est négocié à plus de 14 000 dollars la tonne, soit un rebond d’environ 9 % sur un mois à la Bourse des métaux de Londres. Le nickel est au plus haut depuis le 25 novembre 2019.
Encore insuffisante pour les trois usines calédoniennes, la remontée cette semaine des prix du nickel, leur permet tout de même de réduire les pertes, voire de les stopper pour la SLN, mais à condition que le cours se maintienne ou progresse pour atteindre 15 000 dollars la tonne. Ce qui aujourd’hui a encore valeur de vœu pieu, tant les paramètres sont rendus compliqués par les incertitudes que fait peser le coronavirus sur l’économie mondiale.
Le nickel a bénéficié, comme le fer et les aciers inoxydables, de la baisse du dollar qui favorise les achats des sidérurgistes chinois et européens. Toute baisse du dollar rend les matières premières payées en billets verts à la Bourse des métaux de Londres (LME) plus attractives pour les investisseurs munis d'autres devises.
La faiblesse du dollar, en chute depuis le début du mois de juillet et à son plus bas niveau depuis mai 2018 face à un panier de devises, "a donné un sentiment positif au marché du nickel " a résumé le négociant Marex Spectron.
Les négociants ont fait preuve d’optimisme pour le nickel qui est l’ingrédient des aciers inoxydables et des batteries électriques. En dépit des tensions persistantes entre la Chine et les Etats-Unis et des baisses de régime de l’économie mondiale liées à la présence persistante du coronavirus.
Les spéculateurs mondiaux ont misé sur une demande en croissance, "la Chine ayant repris ses achats de métaux à un rythme soutenu, et notamment de produits mixtes de nickel-cobalt pour les batteries électriques", a indiqué l’agence Fastmarkets (MB). Le nickel, va-t-il reprendre sa progression ? "Tout dépend des plans de relance, ainsi le blocage vendredi des discussions sur un nouveau plan de soutien à l’économie américaine a envoyé un signal négatif au marché", a souligné un investisseur de Genève, sous couvert d’anonymat.
Vendredi soir, le cours du nickel était en baisse légère, tout en restant en territoire positif, enregistrant la plus forte progression hebdomadaire des métaux industriels.
Cours de la tonne de nickel à trois mois au LME de Londres le 07/08/2020 en soirée :
14 355 dollars -0,66 % [semaine +4,61 %]
Un retour en fanfare ?
Le nickel a bénéficié, comme le fer et les aciers inoxydables, de la baisse du dollar qui favorise les achats des sidérurgistes chinois et européens. Toute baisse du dollar rend les matières premières payées en billets verts à la Bourse des métaux de Londres (LME) plus attractives pour les investisseurs munis d'autres devises.La faiblesse du dollar, en chute depuis le début du mois de juillet et à son plus bas niveau depuis mai 2018 face à un panier de devises, "a donné un sentiment positif au marché du nickel " a résumé le négociant Marex Spectron.
Les négociants ont fait preuve d’optimisme pour le nickel qui est l’ingrédient des aciers inoxydables et des batteries électriques. En dépit des tensions persistantes entre la Chine et les Etats-Unis et des baisses de régime de l’économie mondiale liées à la présence persistante du coronavirus.
Les spéculateurs mondiaux ont misé sur une demande en croissance, "la Chine ayant repris ses achats de métaux à un rythme soutenu, et notamment de produits mixtes de nickel-cobalt pour les batteries électriques", a indiqué l’agence Fastmarkets (MB). Le nickel, va-t-il reprendre sa progression ? "Tout dépend des plans de relance, ainsi le blocage vendredi des discussions sur un nouveau plan de soutien à l’économie américaine a envoyé un signal négatif au marché", a souligné un investisseur de Genève, sous couvert d’anonymat.
Vendredi soir, le cours du nickel était en baisse légère, tout en restant en territoire positif, enregistrant la plus forte progression hebdomadaire des métaux industriels.
Cours de la tonne de nickel à trois mois au LME de Londres le 07/08/2020 en soirée :
14 355 dollars -0,66 % [semaine +4,61 %]