Le nickel ne brillera sans doute pas à Noël

Bobine Deutsche Nickel
Cette semaine, les interrogations sur la santé économique de la Chine ont fait pression sur les prix du nickel. Les investisseurs sont prudents et restent en dehors du marché des métaux de Londres. Les stocks de minerai baissent en Chine.
 
A l'exception de l'étain, tous les métaux industriels ont fini la semaine dans le rouge. Le spectre d’un retour à la crise des cours du nickel de 2016 est même réapparu en Grèce. La grande usine de ferronickel de Larco est de nouveau menacée de fermeture, ou à minima de privatisation.
Le nickel est le métal qui a subi la plus forte baisse du complexe des métaux industriels depuis son sommet de 15.840 dollars début juin a rappelé Alastair Munro, analyste londonien de Marex Spectron. Cette tendance baissière s’est poursuivie malgré un rebond de la tonne de métal à 12.160 dollars le 2 novembre. Ce vendredi soir à la clôture de la Bourse des métaux de Londres (LME), le nickel s’échangeait autour de 10.872 dollars (-0,71 %).

Mercredi, les métaux industriels ont dû affronter un mouvement de vente "alimenté par le fait que le président chinois Xi Jinping n'a pas annoncé de nouvelles mesures pour stimuler l'économie", a poursuivi M.Munro, cité par l’AFP.

Jeudi, la seule note positive de la semaine est venue du négociant China Industrial Futures Limited qui négocie des contrats à terme sur les métaux : "le prix du nickel devrait trouver un soutien en raison de la diminution des stocks et de la réduction des marges sur les fontes (NPI) limitant les nouvelles capacités."

Sur le LME vendredi soir, la tonne de nickel valait 10.877 dollars la tonne, en baisse de 1,47% sur la semaine.