Le Gouvernement calédonien a accordé une 3ème autorisation d’exportation de minerai de nickel vers la Chine.
Cette 3ème autorisation concerne la Société Montagnat pour un volume de 300 000 tonnes sur 18 mois.
Cette 3ème autorisation concerne la Société Montagnat pour un volume de 300 000 tonnes sur 18 mois.
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Le Gouvernement calédonien a accordé une 3ème autorisation d’exportation de minerai de nickel vers la Chine.
Cette 3ème autorisation concerne la Société Montagnat pour un volume de 300 000 tonnes sur 18 mois.
Après 7 mois de bras de fer, puis de négociations, les portes de la Chine s’ouvrent donc aux mineurs calédoniens, en tout cas d’un point de vu purement administratif.
S'ouvre alors une autre étape, toute aussi difficile et incertaine, celle de la commercialisation.
L’aval du gouvernement calédonien est une condition nécessaire mais loin d’être suffisante à la valorisation de la latérite calédonienne vers la Chine. Si la SLN, par l’intermédiaire de sa maison-mère Eramet, a déjà trouvé preneur pour ses 350 000 tonnes, les autres compagnies minières doivent apprendre à dompter un marché inconnu, plutôt opaque et particulièrement instable.
Des mineurs qui ont choisi de contractualiser avec le géant Glencore chargé, moyennant rétribution, d’assurer l’interface avec les clients chinois potentiels.
En revanche, il y a urgence pour le groupe Ballande, qui a déjà lancé un appel d’offre auprès d’une trentaine d’aciéristes chinois pour désengorger le site de Nakety, où 55 000 tonnes de latérites sont stockées en bord de mer.
Nakety, où l’extraction d’une tonne de saprolites nécessite le décapage de 3 tonnes de latérites. Le mineur est catégorique : la survie même du site dépend de l’écoulement du minerai pauvre jusque-là destiné à l’Australien QNI.
Le groupe Ballande espère pouvoir faire partir un premier bateau d’ici 4 semaines.
Une stratégie en deux temps pour la société, qui tente tout d’abord de parer au plus pressé pour ne pas être contraint de réduire l’activité, et qui mettra ensuite à profit la fin de l’année 2016 pour s’adapter aux exigences de ce nouveau marché.
Car si la latérite de Nakety convenait particulièrement bien aux caractéristiques des fours de Yabulu, sa teneur en fer pourrait être problématique pour séduire les aciéristes chinois.
La mine de Nakety doit sortir un bateau tous les deux mois pour atteindre ses objectifs de production.
Cette 3ème autorisation concerne la Société Montagnat pour un volume de 300 000 tonnes sur 18 mois.
Après 7 mois de bras de fer, puis de négociations, les portes de la Chine s’ouvrent donc aux mineurs calédoniens, en tout cas d’un point de vu purement administratif.
S'ouvre alors une autre étape, toute aussi difficile et incertaine, celle de la commercialisation.
Nouveau marché
L’aval du gouvernement calédonien est une condition nécessaire mais loin d’être suffisante à la valorisation de la latérite calédonienne vers la Chine. Si la SLN, par l’intermédiaire de sa maison-mère Eramet, a déjà trouvé preneur pour ses 350 000 tonnes, les autres compagnies minières doivent apprendre à dompter un marché inconnu, plutôt opaque et particulièrement instable.Des mineurs qui ont choisi de contractualiser avec le géant Glencore chargé, moyennant rétribution, d’assurer l’interface avec les clients chinois potentiels.
Stratégie variable
Mais tous les mineurs ne sont pas dans la même situation. Par exemple, l’opportunité économique ne semble pas immédiate pour la Société Montagnat.En revanche, il y a urgence pour le groupe Ballande, qui a déjà lancé un appel d’offre auprès d’une trentaine d’aciéristes chinois pour désengorger le site de Nakety, où 55 000 tonnes de latérites sont stockées en bord de mer.
Nakety, où l’extraction d’une tonne de saprolites nécessite le décapage de 3 tonnes de latérites. Le mineur est catégorique : la survie même du site dépend de l’écoulement du minerai pauvre jusque-là destiné à l’Australien QNI.
Le groupe Ballande espère pouvoir faire partir un premier bateau d’ici 4 semaines.
Une stratégie en deux temps pour la société, qui tente tout d’abord de parer au plus pressé pour ne pas être contraint de réduire l’activité, et qui mettra ensuite à profit la fin de l’année 2016 pour s’adapter aux exigences de ce nouveau marché.
Car si la latérite de Nakety convenait particulièrement bien aux caractéristiques des fours de Yabulu, sa teneur en fer pourrait être problématique pour séduire les aciéristes chinois.
La mine de Nakety doit sortir un bateau tous les deux mois pour atteindre ses objectifs de production.