Il est désormais question de cyclone tropical dans les bulletins que Météo-France NC consacre à Niran. Alors que l’ensemble de la Nouvelle-Calédonie a été placé en pré-alerte, l’importance du phénomène se confirme, et il a commencé à se décaler vers l’Est Sud-Est.
A 11 heures, Niran était situé à 380 km au Nord-Est de Cairns en Australie, et à 1 600 km à l’Ouest Nord-Ouest de Bélep. Désormais qualifié de cyclone tropical par Météo-France, le phénomène s’est renforcé au point de produire des vents à 130 km/h près de son centre, avec des rafales à 185 km/h. La pression au cœur était estimée à 968 hectopascals. Et rappelons que toute la Calédonie a été placée en pré-alerte à 8 heures du matin (consignes ici).
Il pourrait devenir «intense»
Niran a commencé à se décaler vers l'Est Sud-Est… donc vers nous ! Et le phénomène s’annonce de taille. «Au cours des prochaines vingt-quatre heures», dit le bulletin spécial de 12h40, il devrait trouver des conditions favorables à son renforcement. Par conséquent, il «pourrait atteindre le stade de cyclone tropical intense, dans la nuit de vendredi à samedi avec des rafales de l'ordre de 230 km/h près de son centre».
Attendu samedi
Quant aux prévisions de trajectoire de Météo-France, «Niran commence à se rapprocher de la Nouvelle-Calédonie aujourd'hui. Il devrait passer à proximité, voire sur la Nouvelle-Calédonie dans la journée de samedi 6 mars».
Vents d'Ouest
Rappelons que selon Météo-France NC, «son intensité et sa position à ce moment-là restent soumises à incertitude, mais l'option la plus probable est celle d'un passage au plus prés de la Nouvelle-Calédonie au stade de cyclone tropical, occasionnant alors des vents violents (avec des vents de secteur Ouest pendant une partie de l'épisode) ainsi que des fortes vagues sur le littoral».
Rafales jusqu'à 200 km/h ?
Mais désormais, cette précision: on craint des rafales comprises entre 150 et 200 km/h. Côté précipitations, qui vont tomber sur des sols gorgés d’eau et des rivières chargées : «Des fortes pluies précèdent l'arrivée du phénomène, et se produisent entre vendredi après-midi et samedi, provoquant certainement des inondations.»