Promouvoir la voile sportive féminine, c’est l’objectif de la « No Woman No Sail », qui célèbre ce samedi ses 10 ans. Une régate organisée par le Cercle Nautique Calédonien et l’association Défi des filles. Cette année, elle réunit une soixantaine de femmes autour de 15 équipages.
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C’est pour le moins concentrées mais dans une ambiance bon enfant que les quinze équipages féminins s’affairaient ce matin à préparer leur Elliott 6. De 14 à plus de 60 ans, toutes les participantes s’apprêtaient à réaliser un parcours entre des bouées mouillées, avec leur petit navire de 6 mètres. Pour cette dixième année, les conditions météorologiques sont clémentes : un vent d’Ouest et 10 à 12 nœuds pour une journée de régates à l’Anse aux Bœufs à Nouville. Neuf manches au programme.
Une jolie occasion pour Elena Benhayoun, de partager avec ses trois coéquipières, cadettes de l’événement.
« Il n’y pas trop de filles qui font de la voile, du coup, c’est ça qui est bien. Entre filles, on a peut être un même esprit d’équipe, on n’a peut être pas la même vision des choses ».
« C’est quand même un monde un peu macho où c’est compliqué pour une femme de trouver sa place dans un équipage. C’est pas toujours simple, c’est pas toujours aux postes les plus gratifiants, et du coup, de faire une régate où il y a que des filles, au final, on prend toutes les places. C’est une très belle promotion de la voile auprès des femmes et c’est génial parce qu’il y a des femmes qui n’osaient pas venir et qui s’y sont mises. Elles auront découvert ça et ça c’est déjà une belle victoire ».
Un joli moyen de promouvoir la voile au féminin, qui ne n’omet toutefois pas les hommes. Bon nombre d’entre eux étaient présents pour assurer la sécurité sur l’eau et pour encourager les matelots au féminin.
Sandrine Gravier, la présidente de l’association Défi des filles, au micro d’Alix Madec
Une jolie occasion pour Elena Benhayoun, de partager avec ses trois coéquipières, cadettes de l’événement.
« Il n’y pas trop de filles qui font de la voile, du coup, c’est ça qui est bien. Entre filles, on a peut être un même esprit d’équipe, on n’a peut être pas la même vision des choses ».
Promouvoir la voile au féminin
Une rencontre sportive qui a séduit depuis dix ans plus de 500 participantes. A l’image de Mathilde Vaudelet, qui réalise sa neuvième participation cette année. Des passionnées des flots qui ont parcouru depuis le premier rendez-vous en 2010, l’équivalent de 4000 miles nautiques.« C’est quand même un monde un peu macho où c’est compliqué pour une femme de trouver sa place dans un équipage. C’est pas toujours simple, c’est pas toujours aux postes les plus gratifiants, et du coup, de faire une régate où il y a que des filles, au final, on prend toutes les places. C’est une très belle promotion de la voile auprès des femmes et c’est génial parce qu’il y a des femmes qui n’osaient pas venir et qui s’y sont mises. Elles auront découvert ça et ça c’est déjà une belle victoire ».
Un joli moyen de promouvoir la voile au féminin, qui ne n’omet toutefois pas les hommes. Bon nombre d’entre eux étaient présents pour assurer la sécurité sur l’eau et pour encourager les matelots au féminin.
Sandrine Gravier, la présidente de l’association Défi des filles, au micro d’Alix Madec
No Woman No Sail itw Gravier