« La non-violence, ça s’apprend » : Jean-François Bernardini, militant de la non-violence, rencontre cette semaine la jeunesse calédonienne en milieu scolaire.
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Il parcourt les collèges et lycées pour délivrer des messages de "non-violence". Jean-François Bernardini, leader du groupe corse I MUVRINI, est un militant de la non-violence. ll le fait au gré de repères, d’histoires brèves, de pages de vie qui pourraient être les nôtres en famille, dans la rue, au lycée… "L'école est le dernier rempart où l'on peut s'éduquer. C'est un lieu où se construisent les citoyens de demain et il faut leur mettre à disposition cet équipement de vie et venir leur dire qu'on est capable de mieux." Il était ce lundi au lycée Jules Garnier, devant une centaine d'élèves "je ne viens pas pour vous faire la leçon mais je suis là pour vous parler de quelque chose qui me tient à coeur : la non-violence !"
Par le biais d'anecdotes, de métaphores, de petites phrases...Jean-François Bernardini interpelle ! "Comme il y a une malbouffe pour le corps, et bien il y a une malbouffe verbale, comportementale, mentale dont nous sommes tous des victimes. La violence s’est désacralisée, banalisée. A la télé, il n’y a plus de pub pour le tabac, mais il y a de la pub pour la violence tous les jours. Il faut « détoxer » ! Je joue un peu le rôle d’un petit électricien qui vient débrancher la mauvaise prise et qui branche la bonne. La violence est une violation de notre nature sauf qu’elle nous contamine… Elle contamine les adultes, les enfants, la société. Nous sommes beaucoup plus des êtres de non-violence, de compassion, d’altruisme, de solidarité que de violence. A nous de retrouver ce chemin là et la bonne nouvelle c’est que ça s’apprend !"
"Nous sommes comme des grains de blé : soit on décide de pousser, grandir, soit on ne pousse pas, donc on n’apprend rien et on ne grandit pas" : un message porté auprès des jeunes lycéens. "Il se trouve que l’école est un espace privilégié où l’on peut avoir un public captif. Là j’ai l’opportunité de toucher 200 à 1000 jeunes pendant deux heures. C’est autant de graines qui sont semées et qui seront utiles pour notre société. Une société qui a besoin d’être décontaminée de la violence" souligne t-il.
La venue de Jean-François Bernardini s'inscrit pleinement dans le prolongement des objectifs visés par le vice-rectorat notamment au travers du Plan Académique de Formation à l’attention des différents personnels des établissements :
- Prévention et résolution des conflits & communication bienveillante
- Médiation entre pairs
- Prévention de la violence, gestion des conflits et communication bienveillante
A cela s'ajoute, les interventions régulières en établissement de la Brigade de Prévention de la Délinquance Juvénile afin de sensibiliser les jeunes, notamment sur la problématique de la violence.
Le reportage de Bernard Lassauce et de Cédric Michaut
"La non-violence ça s’apprend"
Par le biais d'anecdotes, de métaphores, de petites phrases...Jean-François Bernardini interpelle ! "Comme il y a une malbouffe pour le corps, et bien il y a une malbouffe verbale, comportementale, mentale dont nous sommes tous des victimes. La violence s’est désacralisée, banalisée. A la télé, il n’y a plus de pub pour le tabac, mais il y a de la pub pour la violence tous les jours. Il faut « détoxer » ! Je joue un peu le rôle d’un petit électricien qui vient débrancher la mauvaise prise et qui branche la bonne. La violence est une violation de notre nature sauf qu’elle nous contamine… Elle contamine les adultes, les enfants, la société. Nous sommes beaucoup plus des êtres de non-violence, de compassion, d’altruisme, de solidarité que de violence. A nous de retrouver ce chemin là et la bonne nouvelle c’est que ça s’apprend !"
"Décontamination de la violence"
"Nous sommes comme des grains de blé : soit on décide de pousser, grandir, soit on ne pousse pas, donc on n’apprend rien et on ne grandit pas" : un message porté auprès des jeunes lycéens. "Il se trouve que l’école est un espace privilégié où l’on peut avoir un public captif. Là j’ai l’opportunité de toucher 200 à 1000 jeunes pendant deux heures. C’est autant de graines qui sont semées et qui seront utiles pour notre société. Une société qui a besoin d’être décontaminée de la violence" souligne t-il.
Une initative soutenue par le Vice-rectorat
La venue de Jean-François Bernardini s'inscrit pleinement dans le prolongement des objectifs visés par le vice-rectorat notamment au travers du Plan Académique de Formation à l’attention des différents personnels des établissements :
- Prévention et résolution des conflits & communication bienveillante
- Médiation entre pairs
- Prévention de la violence, gestion des conflits et communication bienveillante
A cela s'ajoute, les interventions régulières en établissement de la Brigade de Prévention de la Délinquance Juvénile afin de sensibiliser les jeunes, notamment sur la problématique de la violence.
Le reportage de Bernard Lassauce et de Cédric Michaut