Nouveaux heurts entre la police et les manifestants anti-vaccin en Nouvelle-Zélande

La tension est montée d'un cran ce mardi entre la police et la foule qui campe devant le parlement à Wellington depuis deux semaines. Un mouvement qui s'inspire des "convois de la liberté" canadiens, qui continue de fédérer en Nouvelle-Zélande, mais divise dans la capitale.

Lundi les forces de l'ordre ont accusé des manifestants de leur avoir jeté des excréments humain alors qu'elles installaient des barrages en béton autour du campement des protestataires, devant le parlement. Et selon la police tôt ce mardi, certains ont tenté de faire obstruction aux agents venus rapprocher les barrages du camp.

"Au moins trois agents ont besoin de soins médicaux après avoir été aspergés d'une substance inconnue par des manifestants", a déclaré la police dans son communiqué. "Une personne a été arrêtée après avoir tenté de diriger une voiture vers un groupe de policiers".

De multiples revendications

Deux semaines après le début de leur action, les manifestants avaient continué d'affluer ce week-end. Le mouvement était au départ anti-vaccins, mais en prenant de l'ampleur, ses revendications ont été plus nombreuses. Certains manifestants ont affiché leur appartenance à l'extrême droite, scandant des messages contre le gouvernement et les médias.

Des habitants de Wellington se sont plaints d'avoir été maltraités par des manifestants parce qu'ils portaient des masques. La Première ministre néo-zélandaise a condamné "l'intimidation et le harcèlement" à leur égard. Jacinda Ardern qualifie le comportement des manifestants et les attaques contre la police de "honteux".