Demande de délai
Le groupe Les Républicains-Rassemblement-MPC a même déposé une motion - qui a été rejetée - pour repousser l’examen des deux délibérations sur le sujet. Thierry Santa s’en explique.On considère qu'elles sont illégales, parce que ne respectant pas les délais de transmission prévus par le règlement intérieur du Congrès. Deuxièmement, on considère que la concertation avec les enseignants n'a pas été jusqu'au bout pour préparer ce texte.
«Communautarisme»
Au cœur des débats également, l’enseignement des langues et de la culture kanak. Philippe Blaise, du groupe Républicains calédoniens qui a voté contre ce texte, dénonce un communautarisme.Le projet éducatif systématise à nouveau l'enseignement obligatoire de la culture kanak, alors que l'on pense que ça aurait dû être quelque chose d'optionnel. Et ensuite on va créer des filières d'école bilingues. Ça pose des vraies questions.
Tenir compte des réalités
Cette réforme tient compte des réalités calédoniennes, pense de son côté Charles Washétine, de l’Uni. Il rappelle que cet enseignement est prévu par l’Accord de Nouméa.Si on considère que l'école doit être le creuset du destin commun, il y a lieu de tenir compte de l'environnement.
Objectif: réussite
Enfin, Calédonie Ensemble estime que ces nouvelles mesures permettront de mieux accompagner l’élève pendant toute sa scolarité. C'est ce qu'explique Hélène Iékawé, membre du gouvernement en charge de l’enseignement.Ce qu'on vise derrière cette réforme, c'est d'abord la réussite des élèves. Ce nouveau cycle va assurer une cohérence, une fluidité et donc vise toujours la réussite des élèves.