Nouvelle présidente et nouvelle alliance pour le MNIS

Le Mouvement nationaliste, indépendantiste et souverainiste (MNIS) renouvelle ses dirigeants et sa stratégie. Réuni en assemblée générale samedi à Boulari, le parti né au lendemain du premier référendum en 2018, a élu Muneiko Haocas présidente et mise sur une union en dehors du FLNKS.
Le MNIS a désormais à sa tête une présidente. Muneiko Haocas prend la suite de Luther Voudjo et, à moins de trois mois du référendum, incarne le renouveau d’un mouvement tourné vers de nouvelles alliances.
 

Avec le parti travailliste

« Suite aux dernières élections municipales, nous mettons fin à la collaboration qu’on a eu avec le FLNKS », explique Muneiko Haocas.

En vue de ce référendum, nous sommes dans une dynamique d’union avec le parti travailliste et avec l’ensemble des forces vives de la mouvance indépendantiste qui ne sont pas aujourd’hui dans le FLNKS.
- Muneiko Haocas, présidente du MNIS.


Alternative indépendantiste 

L’AG a également permis de dresser le bilan d’un an et demi d’existence du parti. Le fil conducteur de son action demeure le même : proposer une alternative indépendantiste au FLNKS et un oui nationaliste affirmé en s'appuyant sur des alliances solides et légitimes. « Le parti travailliste a un historique, explique Luther Voudjo, ancien président et désormais secrétaire général du MNIS. Louis Kotra Uregei est un membre fondateur du FLNKS et, s’il devait y avoir un nouveau mouvement qui devait se créer, peut-être qu’il nous faudrait cette empreinte historique. »

Nous avons l’innovation, le projet, des nouveaux visages, la jeunesse et il est intéressant que Muneiko Haocas puisse représenter une nouvelle union.
- Luther Voudjo, secrétaire général du MNIS


Prochain rendez-vous pour les membres du mouvement, le 30 juillet prochain, aux côtés des forces vices du parti travailliste au sein du sénat coutumier. 
 
Le reportage radio d'Alix Madec :

AG MNIS