Coronavirus : la Nouvelle-Zélande lève ses restrictions

La Première ministre Jacinda Ardern a annoncé le passage du pays en alerte 1, ce lundi soir à minuit. Cette décision signifie un retour à la normale pour les activités à l'intérieur du territoire, mais les frontières, elles, restent fermées.
C’est en conférence de presse, ce lundi, que le chef du gouvernement néo-zélandais a annoncé cette nouvelle étape dans la gestion de la crise sanitaire : le retour en alerte 1, à partir de minuit.
Alors que le dernier patient hospitalisé est considéré comme rétabli et qu'aucune nouvelle contamination n'a été observée depuis dix-sept jours, la Nouvelle-Zélande est prête, selon Jacinda Ardern. « En niveau 1, si vous le souhaitez, vous pouvez désormais retourner sur votre lieu de travail », a déclaré la Première ministre, qui a salué le caractère « remarquable » des efforts fournis par les Néo-Zélandais pour rester unis dans la lutte contre le Covid-19.
 

Contrôles stricts aux frontières

Plus de restrictions non plus dans le quotidien des habitants. En revanche, les frontières de l’archipel restent closes. Des contrôles stricts continueront d’être appliqués et une réflexion plus approfondie pourra être menée « quand nous serons en position de penser qu’un autre pays est dans une situation similaire à la nôtre et que nous pourrons voyager en toute sécurité entre les deux. » Toutes les personnes arrivant sur le territoire seront placées en confinement pendant quatorze jours et testées deux fois pendant cette période. 
 

22 décès pour 5 millions d'habitants

Ashley Bloomfield, le directeur général du ministère de la santé, voit dans cette nouvelle étape un « jalon important » même s’il appelle à « maintenir la vigilance contre le Covid-19 ».
Depuis le début de la crise, la Nouvelle-Zélande est saluée pour sa gestion exemplaire de l’épidémie. Un confinement strict de sept semaines avait été appliqué jusqu’en mai. Le pays, qui enregistre une population de près de 5 millions d’habitants, a recensé 1 154 cas confirmés de Covid-19 et 22 décès. Soit l’un des taux de mortalité par habitant les plus bas au monde.