L’opération de récupération des corps des victimes du volcan de White Island a été un succès ce vendredi matin. Les hélicoptères de l’armée dépêchés sur place ont pu retrouver les corps de six d’entre elles. Deux personnes sont toujours portées disparues.
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Quatre jours après l’éruption meurtrière, six corps ont été récupérés sur l'île volcanique néo-zélandaise de White Island lors d'une périlleuse mission militaire, a annoncé ce vendredi un responsable de la police.
"Six corps ont été récupérés avec succès sur White Island et se trouvent maintenant à bord du HMNZS Wellington", a déclaré le chef-adjoint de la police, John Tims. Les corps seront ensuite rapatriés sur Auckland.
La mission a duré un peu plus de temps que prévu, en raison des équipements de sécurité lourds et encombrants portés par les membres de l’équipe, combinaisons et équipements respiratoires puisque des gaz toxiques s’échappent toujours du cratère.
L’opération de récupération des six victimes a été réalisée en une demi-heure.
Une mission de reconnaissance aérienne est prévue ce vendredi après-midi pour tenter une nouvelle fois de localiser les corps des deux derniers disparus. Une équipe de plongée a également été envoyée aux abords de l’ile et cherchent les corps en ce moment même. Les autorités ont repéré le corps d'un des disparus dans l’eau.
Le bilan de cette tragédie fait désormais état de quatorze morts et deux disparus.
"Six corps ont été récupérés avec succès sur White Island et se trouvent maintenant à bord du HMNZS Wellington", a déclaré le chef-adjoint de la police, John Tims. Les corps seront ensuite rapatriés sur Auckland.
Des conditions dangereuses
Le feu vert a été donné tôt ce matin après vérification que les conditions étaient propices. Météo, état de la mer et conditions sur le volcan, tout était réuni pour pouvoir aller récupérer les corps des victimes. Une opération particulièrement dangereuse puisque le volcan risque à tout moment d’entrer à nouveau en éruption ont prévenu les scientifiques. Le risque d’éruption dans les 24 prochaines heures était de 50 à 60 %. Ce matin, une fenêtre de possibilité était ouverte, avec seulement 6 % de risque d’éruption sur une durée de trois heures.La mission a duré un peu plus de temps que prévu, en raison des équipements de sécurité lourds et encombrants portés par les membres de l’équipe, combinaisons et équipements respiratoires puisque des gaz toxiques s’échappent toujours du cratère.
6 bodies recovered from White Island will soon be returned to mainland before transfer to Aucklandhttps://t.co/1r6VTSGioT
— nzherald (@nzherald) December 12, 2019
Toujours deux disparus
Hier, les autorités avaient indiqué que six corps sur les huit disparus avaient été localisés sur l’ile grâce à des drones et des hélicoptères. Deux personnes manquent encore à l’appel mais la police avait prévenu que l’équipe de recherche n’aurait sans doute pas le temps de les chercher en allant sur le volcan ce vendredi.L’opération de récupération des six victimes a été réalisée en une demi-heure.
Une mission de reconnaissance aérienne est prévue ce vendredi après-midi pour tenter une nouvelle fois de localiser les corps des deux derniers disparus. Une équipe de plongée a également été envoyée aux abords de l’ile et cherchent les corps en ce moment même. Les autorités ont repéré le corps d'un des disparus dans l’eau.
Images of our personnel and @NZPolice involved in the recovery operation today at Whakaari / #WhiteIsland. pic.twitter.com/WzYOhWk4to
— NZ Defence Force (@NZDefenceForce) December 13, 2019
L’attente des familles
A terre, les familles des disparus et les habitants de la région attendaient avec anxiété en observant au loin le panache de cendres qui s’échappe encore de White Island, à une cinquantaine de kilomètres de Whakatane. Certains ont participé à une cérémonie de bénédiction en mer juste avant le départ de la mission. L'annonce du succès de l'opération a été accueillie par une salve d'applaudissements de la part des familles.Les survivants soignés
Du côté des survivants, une vingtaine d’entre eux sont toujours soignés pour de sévères brûlures, parfois sur 90 % de leur corps. Des greffons de peau sont arrivés d’Australie et des Etats-Unis pour faire face aux besoins de greffes. La plupart des blessés australiens ont été rapatriés dans leur pays dans des services de grands brûlés.Le bilan de cette tragédie fait désormais état de quatorze morts et deux disparus.