Il est l’un des street-artists les plus connus au monde. Une dizaine d’œuvres d’Obey est actuellement exposée à Nouméa. L'artiste américain est connu pour ses critiques de la société et son engagement environnemental.
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C'est une exposition, consacrée pour la troisième fois à l’artiste américain Frank Shepard Fairey alias Obey.
On lui doit l’image de campagne de Barack Obama en 2008, ou encore le portrait de la fameuse Marianne modernisée. Inspirées de l’art nouveau, ces reproductions en sérigraphies d’Obey ont attiré les visiteurs calédoniens ce lundi matin. Des visiteurs désireux de comprendre les messages d’un artiste américain engagé pour la planète. Sur le mur, un mandala aux motifs floraux évoque l’harmonie de la nature menacée.
« C’était à l’origine, un projet qu’il avait réalisé en 2015 pour la Cop21 à Paris. C’était un projet à la fois sur la tour Eiffel et dans le 13ème arrondissement où il avait effectué un mur qui est cette serigraphie tel quel et cette sérigraphie la particularité c’est que y’en a 89 dans le monde dont une ici pour l’exposition » explique Albert Aude, co-gérant de la galerie Arte Bello.
"Là ces 2 sérigraphies sont sur des photographies de 1989, des épisodes sur Tiananmen, et ils font référence aussi à l’actualité à Hong Kong où les manifestants reprennent le signe de la victoire comme signe de ralliement entre eux. Autre sérigraphie vraiment très engagée et pour le coup vraiment d’actualité, cette sérigraphie sur les droits des noirs américains"
Entre séduction et provocation, les œuvres d’Obey interrogent. À découvrir jusqu'au 9 juin prochain, pour entrer dans la réflexion.
Le reportage de Loreleï Aubry et Cédric Michaut.
On lui doit l’image de campagne de Barack Obama en 2008, ou encore le portrait de la fameuse Marianne modernisée. Inspirées de l’art nouveau, ces reproductions en sérigraphies d’Obey ont attiré les visiteurs calédoniens ce lundi matin. Des visiteurs désireux de comprendre les messages d’un artiste américain engagé pour la planète. Sur le mur, un mandala aux motifs floraux évoque l’harmonie de la nature menacée.
« C’était à l’origine, un projet qu’il avait réalisé en 2015 pour la Cop21 à Paris. C’était un projet à la fois sur la tour Eiffel et dans le 13ème arrondissement où il avait effectué un mur qui est cette serigraphie tel quel et cette sérigraphie la particularité c’est que y’en a 89 dans le monde dont une ici pour l’exposition » explique Albert Aude, co-gérant de la galerie Arte Bello.
Un artiste engagé
Une exposition qui laisse aussi à découvrir les critiques politiques d’un artiste, adepte du pochoir. La pression financière exercée par l’industrie pétrolière ou encore, les pays autoritaires."Là ces 2 sérigraphies sont sur des photographies de 1989, des épisodes sur Tiananmen, et ils font référence aussi à l’actualité à Hong Kong où les manifestants reprennent le signe de la victoire comme signe de ralliement entre eux. Autre sérigraphie vraiment très engagée et pour le coup vraiment d’actualité, cette sérigraphie sur les droits des noirs américains"
Entre séduction et provocation, les œuvres d’Obey interrogent. À découvrir jusqu'au 9 juin prochain, pour entrer dans la réflexion.
Le reportage de Loreleï Aubry et Cédric Michaut.