depuis un an les dirigeants du monde entier ont adopté le Programme de développement durable de l'Onu. Un programme articulé autour de 17 objectifs pour mettre fin à la pauvreté, aux inégalités et s'attaquer aux changements climatiques. Dans le Pacifique, chaque pays a ses propres priorités.
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Les objectifs sont nombreux et ambitieux et le temps imparti pour les accomplir limité : horizon 2030. Mais il n'est pas nécessaire de s'y perdre, affirme Osnat Lubrani, coordinatrice résidente des Nations unies. Elle s'est rendue récemment à Nauru, aux Tonga et aux Palau pour aider ces pays à établir leurs priorités. Pour certains archipels, les problématiques essentielles sont similaires, souligne-t-elle, évoquant les Kiribati et le Vanuatu : « Parmi les problèmes qui ressortent, il y a l'accès aux services. Si l'on veut ne laisser personne de côté, il y a beaucoup de travail à faire. C'est vraiment une gageure dans le Pacifique, parce que les gens qui vivent dans des îles reculées ont un accès limité aux services et sont moins connectés ; ce sont eux aussi qui ont le plus de difficultés à avoir accès à l'eau potable, ce qui a des conséquences sur leur santé. Il faut qu'on se concentre plus sur ces questions. »
À Nauru, un plan à long terme avait été adopté en 2005, rapporte Osnat Lubrani. Le gouvernement de Baron Waqa est en train de le passer en revue, et la coordinatrice résidente des Nations unies espère que cela permettra de savoir où l'île en est et comment elle compte faire pour réaliser ces objectifs de développement durable : « Pour Nauru, c'est aussi l'occasion de voir quelles sont ses sources de revenus, et les possibilités de diversification de l'économie. La position des Nations unies est bien connue, plusieurs agences ont publiquement fait part de leurs inquiétudes à propos du centre de rétention, dont les revenus ne sont pas assurés sur la durée, sans parler des craintes liées au respect des droits de l'homme. »
Le phosphate est pratiquement épuisé et le centre de rétention ne restera pas ouvert éternellement, alors quelles sont les autres sources potentielles de revenus pour Nauru ? La réponse d'Osnat Lubrani : « Quand j'étais là-bas, nous avons eu des discussions sur un éventuel développement du secteur des ressources marines, comme l'ont fait les Kiribati et d'autres pays de la région. Il y a aussi des défis environnementaux à relever : le pays cherche à réhabiliter certaines parcelles de terrain (abîmées par l'exploitation du phosphate, NDLR). »
L'éducation et la santé font aussi parti des objectifs de développement durable qui seront une priorité dans le Pacifique.
À Nauru, un plan à long terme avait été adopté en 2005, rapporte Osnat Lubrani. Le gouvernement de Baron Waqa est en train de le passer en revue, et la coordinatrice résidente des Nations unies espère que cela permettra de savoir où l'île en est et comment elle compte faire pour réaliser ces objectifs de développement durable : « Pour Nauru, c'est aussi l'occasion de voir quelles sont ses sources de revenus, et les possibilités de diversification de l'économie. La position des Nations unies est bien connue, plusieurs agences ont publiquement fait part de leurs inquiétudes à propos du centre de rétention, dont les revenus ne sont pas assurés sur la durée, sans parler des craintes liées au respect des droits de l'homme. »
Le phosphate est pratiquement épuisé et le centre de rétention ne restera pas ouvert éternellement, alors quelles sont les autres sources potentielles de revenus pour Nauru ? La réponse d'Osnat Lubrani : « Quand j'étais là-bas, nous avons eu des discussions sur un éventuel développement du secteur des ressources marines, comme l'ont fait les Kiribati et d'autres pays de la région. Il y a aussi des défis environnementaux à relever : le pays cherche à réhabiliter certaines parcelles de terrain (abîmées par l'exploitation du phosphate, NDLR). »
L'éducation et la santé font aussi parti des objectifs de développement durable qui seront une priorité dans le Pacifique.