L’ombre de l’insécurité sur le comité des Signataires

Les événements de ces derniers jours à Saint Louis vont à n’en pas douter s’inviter à Paris au prochain Comité des Signataires prévu le 7 novembre à Paris. 
La question de la sécurité ou plutôt de l’insécurité va-t-elle évincer le corps électoral, l’Avenir Institutionnel ou encore le nickel à l’ordre du jour de ce comité des signataires ? 
En tout cas la réunion parisienne prévue samedi sur le sujet prend de fait une tout autre dimension.
Les élus non-indépendantistes ne manqueront pas d’interpeller l’Etat sur l’urgence de la situation, avec chacun ses exigences : la mise en place d’un centre d’éducation surveillé ou encore un durcissement de la politique pénale envers les mineurs pour les élus Les Républicains ; la création d’une brigade de gendarmerie spécialisée pour les mineurs du côté de Calédonie Ensemble.
 
Rappelons encore que le financement du prolongement de la voie de dégagement pour contourner Saint-Louis fait partie des sujets de négociations avec l’Etat dans le cadre des contrats de développement…
Reste que le sujet est loin d’être consensuel entre indépendantistes et partisans de la Calédonie dans la France. Pour preuve les escarmouches pour ne pas dire plus de ces dernières semaines.
 

Mais si la mobilisation sur la sécurité est forte, c’est peut-être aussi parce qu’à contrario les autres sujets mobilisent peu.

Les convergences et les divergences seront au mieux « actées », de même qu’une méthode pour trouver les voies d’un compromis sur la problématique des kanak non-inscrits sur la liste générale et donc référendaire.
Enfin, on s’achemine vers une déclaration politique, voire symbolique, de soutien à l’usine du Nord, mais en l’absence de Paul Néaoutyine son principal défenseur.