ONU : des représentants calédoniens au comité spécial de décolonisation

Le dernier jour du séminaire est prévu ce vendredi soir pour nous.
La commission C24 des Nations Unies, le comité spécial de décolonisation, se réunit ces jours-ci à Sainte-Lucie, dans le cadre de son séminaire régional dédié au Pacifique. Des représentants politiques calédoniens ont partagé leur vision - différente - de l'avenir de la Nouvelle-Calédonie.

La Nouvelle-Calédonie au cœur des discussions à Sainte-Lucie, dans les Caraïbes, en ce moment. Le comité spécial de décolonisation de l’ONU organise un séminaire consacré au Pacifique et très largement à la gestion de la crise Covid.

"Identifier plusieurs pistes de travail"

Présence sur place de Mickaël Forrest pour le gouvernement, l’occasion pour lui de présenter les grands axes de la politique de l’exécutif. "A notre niveau, avec le président Mapou, il était surtout important de confirmer les engagements pris devant la population depuis la déclaration de politique générale, avec bien-sûr la crise du Covid qui est venue fortement impacter notre quotidien. C'était aussi important de rappeler les grands axes qui sont mis en oeuvre actuellement par le gouvernement comme la délibération sur la programmation fiscale ou d'autres initiatives autour du numérique par exemple."

Ça nous a aussi permis d'identifier, dans la quatrième décennie pour l'éradication du colonialisme dans le monde, plusieurs pistes de travail sur lesquelles nous allons nous engager d'un commun accord avec le comité spécial des 24.

Mickaël Forrest

Ce séminaire est dédié spécifiquement à la région Pacifique.

"Précurseur pour d'autres pays"

Présents également sur place Roch Wamytan pour le Congrès et Robert Kapoeri pour la province des Îles. Sans oublier, Naïa Wateou, conseillère de la province Sud, elle a défendu la vision loyaliste. "C'était important qu'on puisse être là nous aussi pour expliquer comment on percevait cette transition qui est en train de s'inscrire pour la Nouvelle-Calédonie. J'ai le sentiment que le dossier calédonien est très suivi par beaucoup de nations, des petites comme des grandes. On a un statut assez inédit. Ce qui va s'amorcer en Nouvelle-Calédonie peut être presque précurseur pour d'autres pays. Les interventions que j'ai pu faire avaient cette dimension politique mais aussi personnelle, de rappeler que les décisions qui sont prises, certes nous concernent mais engagent aussi les générations futures."

Il est de notre responsabilité que ces discussions se passent le mieux possible. Que ce qui va se décider pour plus tard ne soit pas une réitération d'une histoire douloureuse qu'on a pu connaitre il n'y a pas si longtemps.

Naïa Wateou

 Le dernier jour du séminaire est prévu la nuit prochaine pour nous.