Il a pris la parole au nom du groupe du Fer de lance mélanésien, dont fait partie le FLNKS. Max Hufanen Rai, représentant permanent et ambassadeur de la Papouasie-Nouvelle-Guinée auprès des Nations Unies a interpellé hier, à New-York, la présidente de la commission des questions politiques spéciales au sujet de la troisième consultation prévue le 12 décembre.
Présentant longuement la situation sanitaire actuelle et jugeant que l'environnement social n'est pas "propice", il a demandé "respectueusement à la France, en tant que puissance administrante de la Nouvelle-Calédonie d'envisager de reporter le troisième référendum d'autodétermination de la Nouvelle-Calédonie à un moment approprié, lorsque la situation s'améliorera."
Soulever de sérieuses questions sur la crédibilité et l'intégralité des résultats
Selon lui "ne pas le faire pourrait avoir de graves conséquences sur la participation significative des électeurs éligibles au processus référendaire, et notamment sur les communautés vulnérables qui souffrent déjà de manière disproportionnée de la pandémie de Covid-19. Cela pourrait également soulever de sérieuses questions sur la crédibilité et l'intégralité des résultats du référendum. Cela doit être évité."
Il en a également profité pour suggérer d'envoyer une autre mission de visite des Nations unies en Nouvelle-Calédonie "pour examiner la situation du territoire dans le contexte du processus d'autodétermination."
La Nouvelle-Calédonie est inscrite sur la liste des pays à décoloniser des Nations unies depuis le 2 décembre 1986.