Le conseil d’administration de l'office, réuni ce lundi, suit la décision de la commission d’appel d’offres rendue le 1er octobre et rejette les propositions des deux candidats sur un nouveau câble sous-marin international. Il s’agit de faire des économies.
Néanmoins, la sécurisation de l’internet calédonien reste une priorité pour l’OPT car une rupture du câble Gondwana 1, qui relie Sydney, aurait de lourdes conséquences pour la Nouvelle-Calédonie. En cas de rupture, il faudrait passer par le satellite, ce qui ne couvrirait que 5% de nos besoins. L’objectif est donc toujours de rallier la grande plateforme des Etats-Unis via le Pacifique, mais à moindre coût, insiste Auxence Fafin, le directeur général adjoint de l’OPT, en charge du numérique et de l’aménagement. « Cet investissement pour des capacités sur 15 ans nous parait aujourd’hui discutable, au profit d’une stratégie d’achat différente dans les années à venir, puisque le câble ne sera en service qu’en 2020. Donc nous préférons attendre 2020 avant de contracter avec notre futur prestataire pour les capacités. »
En clair, l’OPT veut d’abord installer le nouveau câble avant de négocier les modalités d’achat des liaisons internet. L’OPT devrait relancer un nouvel appel d’offres début 2019.
A noter que le projet prévoit de lancer également la mise en place d’une nouvelle liaison pour desservir en fibre optique le Mont-Dore, Yaté, l’ile des Pins et Maré, "Picot 2" après "Picot 1" qui raccorde Ouvéa et Lifou à la Grande Terre depuis Poindimié.
Les précisions de Gaël Yanno, le président du Conseil d’administration de l’OPT Plus d'informations ci-dessous :