Pacifique : trois naufragés sauvés par leur « SOS » écrit sur la plage

Trois marins de Micronésie, qui ont fait naufrage sur une île du Pacifique Ouest ont pu être secourus le week-end dernier, après que des avions Australiens et Américains ont repéré le « SOS » géant qu’ils avaient dessiné sur la plage.
C’est au cœur de l’îlot Pikelot, à 190km de leur lieu de départ trois jours plus tôt, qu’on été retrouvés trois marins, originaires de Micronésie ce 4 août. C'est grâce au « SOS » géant, dessiné sur la plage par les trois matelots, que le sauvetage a pu être réalisé. Une opération qui semble tout droit sorti d'un long-métrage Hollywoodien, réalisé par l'armée australienne.
 

Sauvetage

L’embarcation de sept mètres, à bord de laquelle les marins se trouvaient, était tombée en panne d’essence et avait ensuite dérivé. Le navire et l’équipage portés disparus, auraient navigué de Pulawat aux atolls de Pulap puis ont dévié de leur cap, en raison de leur manque de carburant. Alertés par le centre de sauvetage et de coordination du Pacifique basé à Guam, des avions américains et australiens ont été mobilisés et dépéchés dans la zone le 1er août. Ils ont aperçu les trois grandes lettres depuis les airs, le lendemain. 

Un hélicoptère du navire Australien HMAS Canberra a été dépêché avec de la nourriture et de l’eau, afin de s’assurer que les trois naufragés étaient en bonne santé. Ils ont ensuite été pris en charge par un patrouilleur de Micronésie, a indiqué l’armée australienne.
 


Autre disparition aux îles Salomon

Autre disparition et autres naufragés retrouvés, cette fois-ci aux Îles Salomon. Trois hommes et trois femmes avaient disparu le 11 juillet dernier, dans les îles Reef de la province de Temotu. Le groupe a été retrouvé près de trois semaines plus tard, dans la province de Makira Ulawa, à des centaines de kilomètres.

La police des Îles Salomon, a déclaré que le groupe qui comprenait deux infirmières autorisées, avait été confronté à des conditions météorologiques violentes et avait perdu sa trajectoire. 

Le commissaire de police par intérim de Makira a déclaré que tous les survivants avaient reçu des soins médicaux et se remettaient bien de leurs blessures.