Importés en Nouvelle-Calédonie à partir de 2011, les moutons proposés par la station zootechnique de Port-Laguerre sont des Dorpers. Il s'agit d'un croisement entre deux races, l'une originaire d'Afrique du sud et l'autre d'Angleterre. "Le Dorper cumule la rusticité et la capacité à délainer, perdre sa laine en fin d'année", explique Sheridan Leroy, responsable des ovins à la station zootechnique.
La quête de la qualité génétique
Pour cette vente aux enchères, de jeunes mâles d'un an et demi ont été présentés. Une première sélection a été opérée avec des reproducteurs "espoirs", puis une seconde avec des reproducteurs "standards". "Cela permet de faire des animaux plus gros, avec plus de viande, en un minimum de temps. Le but de cette vente est de permettre aux éleveurs d'avoir des béliers de haute qualité génétique", affirme Charline Galiana, responsable de la station zootechnique de Port-Laguerre.
Une filière en développement
Les éleveurs observent attentivement les qualités des différents béliers qui sont proposés à la vente avant de faire ces choix. Joseph de Castegnaro dispose d'un cheptel de 150 têtes à Poya. "Les Dorpers amènent beaucoup de viande, avec des carcasses plus lourdes. Et en plus, il y a moins besoin de tonte", résume-t-il.
Si la filière ovine semble en pleine croissance en Nouvelle-Calédonie, cela ne se reflète pas encore dans les statistiques. La production locale de viande de mouton ne représente que 3 % de ce que les habitants consomment.