Dans la foulée du référendum sur l'autodétermination de la Nouvelle-Calédonie, le Palika s'est réuni ce week-end à Païta pour réfléchir à la suite. «Une porte est ouverte», comme le formule un porte-parole du parti indépendantiste.
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A l'issue de son quarante-troisième congrès, le Palika s'est doté ce dimanche, à Païta, d'un nouveau bureau politique. Sur le fond, cinq motions ont été votées. L’une met le cap sur 2020 et le prochain référendum.
Ecoutez les précisions de Charles Washetine, confirmé dans son rôle de porte-parole, au micro de William Kromwel.
Le reportage de William Kromwel et Sylvie Hmeun.
Louis Mapou
Valentine Eurisouke
Serge Monefara et Jean-Mathias Djaiwé, représentants auprès du FLNKS
Rolande Trolue
Patrick Jomessy
Ludovic Thoubene
Jean-Paul Helloa
Astrid Gopoea
Judicaël Selefen
Fabrice Poinide
Océane Trolue
Muneningo Poigoune
L'appel à la jeunesse
Les autres motions évoquent le comité des signataires prévu le 14 décembre, les échéances électorales, le projet d’accession à la pleine souveraineté et la jeunesse. Une jeunesse que Paul Néaoutyine a exhorté à aller sur le terrain pour défendre concrètement le projet de société des indépendantistes.Ecoutez les précisions de Charles Washetine, confirmé dans son rôle de porte-parole, au micro de William Kromwel.
«Détacher le lien»
Le mot d’ordre de ce congrès était inscrit sur les t-shirts, en langue na djubea: «2020 Indépendance Ké Ma Jé Tân», «on va détacher le lien». Comprendre: le lien avec la France. Et pour évoquer les résultats du 4 novembre au soir, on a parlé de «défaite glorieuse». 43% de «Oui» à l’indépendance, une participation de 80%: deux bonnes raisons d’être fiers et confiants, pour les militants du Palika réunis au Dock socioculturel.Le reportage de William Kromwel et Sylvie Hmeun.
«Il faut jouer la deuxième mi-temps»
En ouverture, les deux porte-paroles s'étaient exprimés. Jean-Pierre Djaiwé a filé la métaphore footballistique: «On est menés au score, mais il faut jouer la deuxième mi-temps.»«Les lignes ont bougé»
«On doit se féliciter du référendum. Personne ne nous attendait. Au bout du résultat, c’est le Kanak qui s’est levé dans les tribus. Même dans les coins loyalistes», a insisté Charles Washetine en évoquant même «la gueule de bois de la droite». Et d’ajouter: «Le résultat montre aussi que le vote est allé au-delà du seul peuple kanak. Les lignes ont bougé. Il faut les maintenir.»«Comme la marche vers le champ»
Raison de plus pour ne rien céder sur les prochaine d'échéances. Ni sur la tenue du référendum de 2020, ni sur le corps électoral. Avec les mots d'André Selefen, responsable de la section locale: «que ce congrès soit comme la marche vers le champ: la dernière étape avant la récolte.»Le nouveau bureau politique
Charles Washetine et Jean-Pierre Djaiwé, porte-parolesLouis Mapou
Valentine Eurisouke
Serge Monefara et Jean-Mathias Djaiwé, représentants auprès du FLNKS
Rolande Trolue
Patrick Jomessy
Ludovic Thoubene
Jean-Paul Helloa
Astrid Gopoea
Judicaël Selefen
Fabrice Poinide
Océane Trolue
Muneningo Poigoune