Parcours d'une candidate : Germaine Nemia-Bishop

Germaine Nemia Bishop, candidate pour la première circonscription
Germaine Nemia-Bishop est candidate dans la première circonscription sous l'étiquette "Rassemblement autochtone et souveraineté partagée". C'est sa première candidature à l'Assemblée Nationale. Voici son portrait et le projet qu'elle porte. 

Son portrait

Germaine Nemia Bishop a baigné dans la politique depuis toute petite. Elle grandit dans un environnement et une famille maréenne très engagés, mais elle se lance réellement à l’âge de 15 ans, notamment aux côtés des Foulards Rouges.
Elle a soutenu la campagne de nombreux indépendantistes mais a toujours avancé dans l’ombre. Aujourd’hui, elle se lance, dit-elle pour « porter la voix de ceux qui sont marginalisés. »
Née le 27 mai 1964 à Nouméa, elle est aujourd’hui mère de 5 enfants. Elle travaille dans l’enseignement depuis plus de 30 ans : institutrice, puis professeure des écoles, elle est affectée depuis 2008 à la direction de l’Enseignement de la Nouvelle-Calédonie.
Germaine Nemia Bishop est d’ailleurs la 1ère Calédonienne à avoir obtenu un Certificat d’Aptitude Spécialisé, option langues et cultures régionales. Un enseignement qu’elle développe depuis sa prise de fonction à la DENC.
Germaine Nemia Bishop est également très active dans le milieu associatif, culturel et cultuel. Elle œuvre notamment pour l’insertion sociale et professionnelle des jeunes, le respect des droits des femmes ou encore le respect de l’environnement.
Egalement auteure, elle a produit des outils pédagogiques et des applications numériques. Enfin, elle a écrit des ouvrages en Nengoné et dressé le portrait de Nidoïsh Naisseline.
Sa suppléante est Sonia Seiko-Hotere, âgée de 39 ans.

Son projet

Germaine Nemia Bishop était interrogée par Gwen Quemener dans le JT du 2 juin 


L’ensemble des candidats de la première circonscription
Sonia Backès (Les Républicains ensemble dans la France); Lina Balmelli (Front national) ; Bernard Deladrière (Le Rassemblement - Les Républicains) ; Alain Descombels (sans étiquette) ; Philippe Dunoyer (Calédonie Ensemble);  Philippe Gras (sans étiquette); Michel Hanocque (Union populaire républicaine); Louis Manta (La France insoumise); Germaine Nemia-Bishop (Rassemblement autochtone et souveraineté partagée); Charles Washetine (Union nationale pour l’indépendance) ; Macate Wenehoua (Union progressiste en Mélanésie) ; Gaël Yanno (Union pour la Calédonie dans la France).