Ils sont actuellement 340 en confinement dans les hôtels calédoniens réquisitionnés par le gouvernement. Un passage obligé pour poser le pied sur le Caillou, encore épargné par l'épidémie de Covid-19. Cette semaine, NC la 1ère vous fait partager les expériences et ressentis de quelques confinés.
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Nous poursuivons notre série de rencontres avec des confinés, chacun enfin au bout d’un parcours particulier. Aujourd’hui, c’est Ornella qui livre son expérience, une Calédonienne de retour au pays après la fin de ses études.
Ornella, son fils et sa nièce
Ornella vient de terminer ses études en métropole. Sa soeur y est encore pour achever son cursus mais Ornella, elle, a décidé de rentrer sans attendre avec son fils. « La situation devient difficile là-bas, avec toutes les restrictions imposées, et surtout la peur de ce virus. »
Ornella a emmené sa nièce avec elle. « Elle aura une meilleure vie ici, affirme-t-elle. Ce n’est pas facile pour les enfants de vivre cette situation. Ici ils sont habitués à vivre dehors, à pouvoir faire ce qu’ils veulent. »
A travers les grilles du jardin, le grand-père et le cousin des deux enfants sont venus leur rendre visite. « Ça fait plaisir de les voir, même à travers la grille. Leur cousin est heureux aussi, ils ont grandi ensemble », ajoute le grand-père, René, qui a fait le déplacement depuis Païta.
La voix tremblante, Ornella confie ses doutes, mais surtout ses peurs. « Ça fait plaisir de les voir, il nous tarde de retrouver le reste de la famille. Là-bas on était inquiets, on avait peur pour un rien on a vécu le terrorisme et maintenant c’est le virus, on est soulagés d’être de retour à la maison. »
Ornella, son fils et sa nièce
« On est content d’être enfin là, et surtout d’être revenues vivants »
Ornella vient de terminer ses études en métropole. Sa soeur y est encore pour achever son cursus mais Ornella, elle, a décidé de rentrer sans attendre avec son fils. « La situation devient difficile là-bas, avec toutes les restrictions imposées, et surtout la peur de ce virus. »Ornella a emmené sa nièce avec elle. « Elle aura une meilleure vie ici, affirme-t-elle. Ce n’est pas facile pour les enfants de vivre cette situation. Ici ils sont habitués à vivre dehors, à pouvoir faire ce qu’ils veulent. »
A travers les grilles du jardin, le grand-père et le cousin des deux enfants sont venus leur rendre visite. « Ça fait plaisir de les voir, même à travers la grille. Leur cousin est heureux aussi, ils ont grandi ensemble », ajoute le grand-père, René, qui a fait le déplacement depuis Païta.
La voix tremblante, Ornella confie ses doutes, mais surtout ses peurs. « Ça fait plaisir de les voir, il nous tarde de retrouver le reste de la famille. Là-bas on était inquiets, on avait peur pour un rien on a vécu le terrorisme et maintenant c’est le virus, on est soulagés d’être de retour à la maison. »