Pass sanitaire : une cinquantaine de manifestants à la baie des Citrons à Nouméa

Mobilisation contre le vaccin, l'obligation vaccinale et le pass sanitaire à la baie des Citrons, à Nouméa, le 12 octobre.
Nouvelle opération des opposants à la politique sanitaire du gouvernement de la Nouvelle-Calédonie ce mardi 12 octobre. Une cinquantaine de personnes se sont retrouvées pour un « pique-nique citoyen » à la Baie des citrons contre le passe sanitaire, l'obligation vaccinale, ou contre le vaccin.

Ils s’étaient dits qu’il fallait frapper fort, ils ont donc imaginé un moyen d’occuper la place publique une nouvelle fois. Après le café lundi, voilà le pique-nique ce mardi. Ils étaient ainsi une cinquantaine sur la baie des Citrons, dispersés en petit groupe sur des nattes et avec de quoi grignoter.

Un groupe hétéroclite sur le plan des revendications, entre anti-vaccination, anti-obligation vaccinale ou anti-pass sanitaire. Les personnes présentes exprimaient aussi une défiance profonde. "On est là pour montrer qu'on est contre ces mesures liberticides, explique Yann, l'un des manifestants. Je pense qu'il y a beaucoup de gens en total désaccord avec le pass sanitaire. (Dire qu'on est vacciné), c'est un secret médical, je n'ai pas à donner ce genres d'informations à un serveur dans un bar."

 

Echanges tendus avec la police

D'autres, comme Thierry sont surtout contre le vaccin contre la Covid. "Il n'y a pas de débat, se désole-t-il. Pourquoi on ne parle pas des traitements comme le zinc, la vitamine C ou la vitamine D (qui ne sont pas reconnus par la communauté scientifique mondiale comme des traitements contre la Covid, NDLR) ? Pourquoi on nous laisse dans la peur pour se faire vacciner ? Si ma santé est en jeu, pourquoi on nous contraint ? Tout cela nous fait surtout perdre des libertés."

Finalement en début d’après-midi la police nationale est intervenue plusieurs fois, donnant lieu à des échanges tendus, mais pas d'interpellation. Seuls des rappels à l’ordre sur les gestes barrières.

Pour mémoire, le 25 septembre dernier, ce sont 2 000 personnes, selon les forces de l'ordre, qui s’étaient mobilisées contre le vaccin et la politique sanitaire du gouvernement. Ce mardi, le mouvement était bien moins important.