Une permanence pour promouvoir le Oui au référendum

Le FLNKS a présenté ce mardi son local pour le Oui rue Anatole France à Nouméa. Un local pour s’informer sur les listes électorales et les bureaux de vote décentralisés en préparation du référendum. 
Un local pour le Oui, signe que la campagne référendaire est déjà lancée du côté des indépendantistes. Le lieu « est symbolique » selon Charles Washetine, membre du bureau politique du FLNKS. Il marque la présence des indépendantistes dans la capitale et ouvre la porte aux indécis et aux abstentionnistes du premier référendum.
« Il faut aller chercher ceux qui ne sont pas convaincus de cette alternative que propose le Front, quant à la sortie de l’Accord de Nouméa. C’est notamment dans le Grand Nouméa » souligne Charles Washetine. « C’est aussi dans le Grand Nouméa qu’on a enregistré un grand taux d’abstention au premier référendum. Les gens, notamment des Iles, qui sont installés, n’ont pas pu aller voter. On est venu donc leur dire, vous avez la possibilité aujourd’hui d’aller voter dans les prochains bureaux décentralisés qui seront mis en place ». 
 

Défendre son projet de société 

Si les murs arborent les couleurs du Front Indépendantiste, le local pour le Oui n’est pas destiné qu’à ses militants. Tous les Calédoniens peuvent vérifier s’ils sont inscrits ou non dans la liste électorale spéciale. Les gens des îles peuvent aussi s’informer sur les modalités d’inscription dans les bureaux de vote décentralisés pour le référendum. Toute la documentation concernant le FLNKS est également présentée, notamment son projet de société.
« Je crois que les gens ont besoin de savoir ce qu’on propose : une nation pluriculturelle et solidaire. Ce que ça veut dire. Donc [il y a ] de la documentation, aussi des questions qui touchent aux modalités pratiques pour participer. On souhaite que ce local soit fréquenté ».  
Une présentation du local qui n’a pas été choisie au hasard, elle suit l’ouverture ce mardi des inscriptions dans les bureaux de vote décentralisés pour les gens des îles.
Le reportage d’Erik Dufour et Brigitte Whaap 
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