La province Sud s’intéresse au potentiel du covoiturage en Nouvelle-Calédonie. Un mode de déplacement qui existe, mais reste peu pratiqué. Jusqu'au 30 novembre, une enquête est ouverte au grand public sous la forme d'un questionnaire, notamment en ligne, pour définir des axes de développement.
Alix Madec, avec Françoise Tromeur •
Développer le covoiturage, ce serait une façon parmi d’autres de décongestionner les entrées de Nouméa, tout en réduisant les émissions de dioxyde de carbone. Pour y parvenir, la province Sud prépare un schéma global et lance une enquête préliminaire auprès du grand public. Conducteur ou non, covoitureur ou pas, chacun est invité à répondre aux questions posées à cette adresse en ligne jusqu'au 30 novembre.
Questionnaire en ligne
Un questionnaire qui interroge en détails les habitudes des Calédoniens, pour adapter au mieux l’offre à la demande locale. Quelques exemples :
- votre définition du covoiturage ;
- si vous le pratiquez ;
- votre opinion sur le sujet ;
- les raisons pour lesquelles vous pourriez covoiturer ;
- si les enfants à récupérer (à l’école ou en garderie) vous paraissent un frein, etc.
L'objectif affiché par la province, c'est d'identifier ce qui se fait pour définir des axes de réflexion. En Calédonie, l’utilisation d’une seule voiture pour plusieurs personnes est plutôt commune et informelle, mais elle pourrait se développer. Sur la Grande terre, on compte 38 véhicules pour cent personnes. Par contre, dans l’agglomération nouméenne, 80 % des habitants se déplacent en voiture ou en deux-roues. Et il suffit de passer du temps dans les embouteillages pour constater qu'un grand nombre de véhicules sont occupés par un automobiliste tout seul.
Entre parents, amis, collègues ou inconnus
Après l'arrivée du réseau Tanéo et de son Néobus, la volonté de développer les transports alternatifs à la voiture classique semble s'affirmer. Le covoiturage peut se pratiquer en famille, entre amis, avec des collègues ou des camarades de classe et même auprès d'inconnus. Une façon comme une autre de diminuer son empreinte carbone. D'ailleurs, de plus en plus d'événements, culturels ou environnementaux, invitent leurs visiteurs à venir en covoiturant.