Plaques d'immatriculation à changer: les professionnels du transport réagissent

Jean-François Bouillaguet et Max Foucher devant la presse ce jeudi 19 juillet.
D’accord pour changer les plaques d'immatriculation, mais pas trop vite: les professionnels de la route réagissent à la décision du gouvernement calédonien en dénonçant un manque de concertation et un coût élevé, tant pour les transporteurs que les particuliers.
Obliger les automobilistes à changer leurs plaques, oui, mais pas dans la précipitation. C’est la position exprimée par le Syndicat des entreprises de transports routiers et le Contrakmine, suite à la décision du gouvernement de normaliser les plaques d'immatriculation. Une évolution de la réglementation bientôt publiée au journal officiel.
 

Obligatoire à partir de mars

Elle vise notamment à faciliter le flashage par les radars routiers. A partir du 8 mars 2019, il sera obligatoire d'arborer des numéros d'immatriculation écrits en caractères bâton, noirs sur fond blanc réfléchissant.
 

«Un milliard»

Les professionnels de la route ne contestent pas la mesure. Ils déplorent, par contre, un manque de concertation. Selon eux, il devrait en coûter 5000 au minimum pour un jeu de deux plaques, pose comprise. Soit un milliard CFP aux propriétaires des 200 000 véhicules qui circulent sur nos routes.
Ecoutez le reportage radio de Coralie Cochin.