La plate-forme d'«open data» ouvre ses trésors

Des informations rendues accessibles et libres d’usage, c’est le principe de la plate-forme «open data» qui vient d’être lancée en Nouvelle-Calédonie. On y accède à des «jeux de données» de toutes sortes, de la carrière des fonctionnaires au déploiement de la fibre optique.
Vous cherchez les monuments classés au patrimoine. Les arbres remarquables de Nouméa. Le type de poissons recensés aux Loyauté. Le nombre de naissances par commune. Les tribus du Nord. Et puis vous vous demandez combien la Calédonie comptait d’habitants en 1996. Ou alors il vous faut les chiffres de la production minière fin XIXe... Eh bien, toutes ces informations sont accessibles en ligne et mises à disposition sur un seul site internet : data.gouv.nc
 

Neuf partenaires

Présentée à Nouméa vendredi matin, cette plate-forme d'«open data» est déjà nourrie par neuf partenaires :
  • les trois provinces, 
  • la Ville de Nouméa
  • l'Office des postes, 
  • Météo France
  • Le GIE Serail
  • la Cafat
  • l'Isee. 
  • et d'autres collaborations sont annoncées. 

Seize thématiques

Un fonds de données brutes dans lequel les Calédoniens pourront piocher. Géographiques, politiques, sociales ou culturelles, elles sont classées en seize thématiques. Ces informations, qui doivent être peu à peu enrichies, pourront être utilisées en fonction de la liches qui leur est associée. 
 

Le privé aussi ? 

L’objectif principal est de favoriser la transparence et d'améliorer l'efficacité de l'action publique en publiant les données des administrations calédoniennes. Mais l’ouverture au secteur privé est aussi envisagée. A noter que les données sensibles ou à caractère personnel sont exclues.

Le reportage de Medriko Peteisi :

Une plate-forme d'"open data"


Et la vidéo de présentation :