L'herbier des algues marines de l'IRD de Nouvelle-Calédonie est « la » collection de référence des 26 stations de l'Institut dans le monde. Une collection unique, qui révèle toute la richesse et la diversité des fonds marins mais aussi le potentiel des substances actives de ces herbes sous-marines.
Antoine Le Tenneur (C.C.)•
Il y a 10 jours encore, cette « herbe des mers » s’était multipliée en masse sur le platier de Ponérihouen. Une prolifération soudaine, qui a attiré l’attention de Claude Payri, directrice de recherche à l’IRD et phycologue, autrement dit, une spécialiste des algues. Aujourd’hui, ce spécimen est étudié au microscope. « Mon travail, c’est de m’assurer de l’espèce qui est en cause dans ces proliférations », signale la scientifique.
« L’idée, c’est qu’au fur et à mesure que le nom des espèces est validé, les données sont informatisées et stockées dans une base de données. Et cette base de données est consultable par la communauté scientifique et également par le grand public. Elle n’aide pas à déterminer les espèces mais elle renseigne sur ce que l’on sait et où ces espèces ont été observées. »
Ainsi, la fabuleuse collection de l’IRD peut être comparée à celles du monde entier. Un témoignage, un patrimoine marin unique, qui peut dès lors se partager bien au-delà des océans.
Le reportage d'Antoine Le Tenneur et Nicolas Fasquel