John Ribat fait partie des 17 nouveaux cardinaux créés par le Pape François. La cérémonie a eu lieu samedi à Rome. John Ribat est le premier Océanien élevé à cette fonction. Sa pratique de l'oecuménisme a séduit le Pape.
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Il a obtenu sa barrette pourpre et sa bague de cardinal. Le Papou John Ribat a été fait cardinal par le Pape François samedi à Rome, en même temps que 16 autres prélats.
Il n'est âgé que de 59 ans, et a donc de grandes chances d'élire le prochain Pape lors du conclave, la limite d'âge pour les cardinaux-électeurs étant fixée à 80 ans.
C'est la première fois qu'un Pape nomme cardinal un Océanien qui ne soit ni Australien ni Néo-Zélandais, et c'est le signe d'une ouverture aux « périphéries », selon le mot du Pape, qui souhaite une église moins centrée sur l'Europe.
Le cardinal Ribat est originaire du village de Volavolo, dans la province de Nouvelle-Bretagne orientale, en Papouasie-Nouvelle-Guinée. Il a été évêque de Bereina, à 160km au nord de la capitale, puis archevêque de Port-Moresby.
Environ 27% des Papous sont catholiques, mais l'écrasante majorité d'entre eux (69.4%) appartiennent à des églises protestantes - principalement l'église luthérienne (19.5%) et l'église unie (11.5%), d'après le dernier recensement de 2000.
Le nouveau cardinal papou a une inclination naturelle pour l'œcuménisme.
« J'ai été élevé dans la foi catholique, mais mes parents, et leurs familles, appartenaient à l'église unie, a confié le cardinal Ribat à Linda Bordoni, sur Radio Vatican. Donc cela me pousse naturellement à construire une relation avec les autres églises, pour qu'on s'accepte les uns les autres. Car dans mon clan, il y a des membres de différentes églises, mais ce sont avant tout les liens du sang qui priment. Donc quand je suis devenu évêque, j'ai tout de suite eu cette vision œcuménique et j'ai travaillé à cela. »
En Papouasie Nouvelle-Guinée, l'œcuménisme est une réalité. Les églises étaient réunies la semaine dernière pour déterminer un plan d'action contre la chasse aux sorciers, toujours pratiquée dans le pays.
Il n'est âgé que de 59 ans, et a donc de grandes chances d'élire le prochain Pape lors du conclave, la limite d'âge pour les cardinaux-électeurs étant fixée à 80 ans.
C'est la première fois qu'un Pape nomme cardinal un Océanien qui ne soit ni Australien ni Néo-Zélandais, et c'est le signe d'une ouverture aux « périphéries », selon le mot du Pape, qui souhaite une église moins centrée sur l'Europe.
Le cardinal Ribat est originaire du village de Volavolo, dans la province de Nouvelle-Bretagne orientale, en Papouasie-Nouvelle-Guinée. Il a été évêque de Bereina, à 160km au nord de la capitale, puis archevêque de Port-Moresby.
Environ 27% des Papous sont catholiques, mais l'écrasante majorité d'entre eux (69.4%) appartiennent à des églises protestantes - principalement l'église luthérienne (19.5%) et l'église unie (11.5%), d'après le dernier recensement de 2000.
Le nouveau cardinal papou a une inclination naturelle pour l'œcuménisme.
« J'ai été élevé dans la foi catholique, mais mes parents, et leurs familles, appartenaient à l'église unie, a confié le cardinal Ribat à Linda Bordoni, sur Radio Vatican. Donc cela me pousse naturellement à construire une relation avec les autres églises, pour qu'on s'accepte les uns les autres. Car dans mon clan, il y a des membres de différentes églises, mais ce sont avant tout les liens du sang qui priment. Donc quand je suis devenu évêque, j'ai tout de suite eu cette vision œcuménique et j'ai travaillé à cela. »
En Papouasie Nouvelle-Guinée, l'œcuménisme est une réalité. Les églises étaient réunies la semaine dernière pour déterminer un plan d'action contre la chasse aux sorciers, toujours pratiquée dans le pays.