Pôle rugby : Laurent Vili coachera les 16 retenus dès la mi-février.

Les différents clubs de rugby du territoire seront représentés dans la promotion 2017 du pôle Espoir.
Le pôle espoir soutenu par la FFR ouvrira ses portes à la rentrée 2017 au lycée du Grand Nouméa. Responsable du centre et sélectionnés sont choisis, et les obligations et objectifs, déterminés. Le point avec Marc Barré, président du comité régional.

14 GARCONS, 2 FILLES, 4 OPTIONS ARBITRE

+ Depuis trois mois, le landerneau du rugby calédonien s’active pour donner réalité à l’un de ses plus grands projets. Avec le soutien des institutions du territoire, et celui de la Fédération française, un pôle espoir labellisé va voir le jour à la mi-février. Alors que Marc Barré enchaîne les allers-retours avec la métropole pour régler les derniers détails avec dirigeants et techniciens de la FFR, les responsables sportifs du ballon ovale sur le Caillou ont eux arrêté une liste de candidats crédibles. Liste soumise à la direction technique nationale avant validation définitive.16 éléments, de 16 à 18 ans, sont identifiés pour intégrer la structure :
 

Qui intègre le pôle, et pour quel quotidien ?


FORMATION AU XV ET AU VII

Sur le plan sportif, pas de profils spécifiques recherchés. L’idée : voir large pour que les futurs pensionnaires du pôle puissent profiter d’un bagage complet à leur sortie. Des sélectionnés qui sont par ailleurs représentatifs du territoire et des clubs :
 

Quel type de joueurs recrutés ?


 

Marc Barré (à gauche), président du comité régional de rugby.

 

UNE ADAPTATION AU CONTEXTE SCOLAIRE

+ La plupart des retenus intégreront le lycée du Grand Nouméa et son internat, mais sur ce point, les choses ne sont pas encore totalement fixées. Le nombre de places étant limité pour l’ensemble des élèves. Les tractations sont en cours. Certains, par ailleurs, devraient continuer leurs parcours scolaires dans leurs établissements d’origine, ce qui obligerait la mise en place de navettes pour faciliter leurs déplacements. La réussite scolaire sera en tout cas une priorité. C’est une des conditions imposée par la Fédération française :
 

Une adaptation au contexte scolaire.


LA DTN ADOUBE LAURENT VILI COMME COACH

Le DTN Didier Retière a validé la nomination de Laurent Vili.

+ Pour encadrer les meilleurs jeunes calédoniens, la FFR et le comité régional de rugby se sont entendus sur un nom, celui de Laurent Vili. L’ancien pilier de Montpellier, et éducateur sportif du club de Bédarrides, est âgé de 39 ans. Ex-professionnel, et très investi dans le rugby local, il présentait le profil idéal. La FFR comptait d’ailleurs lui proposer un projet en métropole :
 

Laurent Vili a fait l'unanimité pour diriger le pôle.


 

+ Au-delà du responsable de la formation, qui doit être épaulé dans le futur par un adjoint choisi par la DTN, l'ensemble du rugby calédonien devra se montrer au niveau. Le budget de fonctionnement atteindra 150 000 à 200 000 eurosLes patrons du ballon ovale français seront intransigeants sur la gestion financière et administrative. Et sur ses résultats :
 

5 ans pour faire ses preuves !


PROTEGER LES JEUNES DES SOLLICITATIONS

+ Un cadre juridique a par ailleurs été travaillé pour protéger les pensionnaires du pôle espoir de Nouvelle-Calédonie. Une charte engage les parents et les joueurs. Les clubs professionnels ne pourront pas approcher ces derniers « à la légère ».
 

Les pensionnaires du pôle "protégés" par une charte.


 

+ A noter enfin, la future évolution de ce pôle. Il doit être dimensionné pour 30 à 35 jeunes. Marc Barré l’affirme : « nous ne sommes pas pressés. L’important est de ne pas créer de faux espoirs aux jeunes ». L’augmentation du nombre de pensionnaires devrait être progressive.