La seconde manche du grand rodéo de la foire de Bourail est prévue à partir de 13h30, ce dimanche. Samedi soir, trente rodéomen étaient déjà "en selle" sur chevaux, bœufs et taureaux pour la première manche. Parmi eux, Théo Devaud, originaire de Koné. Il a commencé le rodéo il y a quatre ans. Une passion héritée de son père. "Cette adrénaline de monter sur un animal sauvage. On ne contrôle rien du tout. Mais plus on s’améliore, plus on prend du plaisir", décrit-il. "On réussit à dompter un animal sauvage et on n’a rien, juste une petite corde qui nous tient au dos de la bête."
Tenir 8 secondes, le défi est de plus en plus souvent relevé
Depuis un an, trois fois par semaine, il travaille sa condition physique. Renforcement musculaire, cardio. Objectif : progresser pour “pouvoir rester bien comme il faut sur la bête, rester stable, ne pas se laisser déséquilibrer à chaque mouvement".
Tenir 8 secondes, le défi est de plus en plus souvent relevé. L'an dernier, Théo Devaud a terminé troisième du championnat annuel. Le rodéo de Bourail compte pour la compétition. Après chaque participation, il visualise ses performances, à la recherche de la perfection. Il rêve de devenir professionnel. En fin année, il devrait participer à des rodéos en Australie. Mais il espère bien plus : être le premier Français à concourir aux Etats-Unis parmi les 35 meilleurs mondiaux.