Depuis octobre 2016, la commune de Poya possède un marché flambant neuf. La structure en forme de faré à l’Océanienne accueille désormais l’ensemble des femmes de la commune. Produits du terroir et faits maison sont vendus sur les étals.
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C’est un marché qui redonne du baume au cœur à l’ensemble des habitants. Cette commune à cheval entre la province Sud et la province Nord n’avait depuis des années plus aucun lieu de rencontre et d’animation. « Nous attendons ce marché depuis 1996 », nous confie, Danielle Sakoumory, la présidente de l’association des femmes du marché, « à l’époque, on faisait le marché sur la route ou sous un flamboyant. Plus tard, lorsque nous avons eu un peu d’argent, nous avons acheté des chapiteaux ». Les femmes du marché se sont constituées en association. Elles viennent du village et notamment des tribus de Poya.
S'approprier ce bel outil
Le bâtiment, sorte de faré, ouvert sur les côtés, jouxte les locaux de la gendarmerie et fait face à la Mairie. Il peut y accueillir plus d’une vingtaine de stands. Des étals entièrement rabattus qui permettent aux exposants de mettre en valeur leurs produits. « Aujourd’hui, j’ai apporté des citrons, des pommes lianes, de la pomme cannelle, de l’avocat et des patates », souligne Ignacia Bokoé-Goin, originaire de la tribu de Nékliai, « il faudrait que les populations de notre village s’approprient cet outil. Nous avons désormais un beau bâtiment. Mais il est important aujourd’hui que les populations de cette commune travaillent un peu plus la terre et mettent en valeur nos produits ». Deux fois par semaine, le marché est ouvert au public : le mardi et le vendredi.
Le marché du village est un lieu de vie
Depuis l’ouverture du marché, Julien Meureureu-Gowé aime se poser dans cet espace le temps d’une bonne heure pour échanger avec l’ensemble des exposants. « Je viens régulièrement », confie cet habitant de la tribu de Montfaoué, « je prends un petit café avec les mamans du marché. L’ambiance est surtout conviviale. On retrouve également des gens que l’on n’a pas rencontré depuis des années ». Dans toutes communes, le marché devient aujourd’hui un lieu de vie. « C’est un vraiment un lieu de partage et d’échanges », renchérit Daniel Sakoumory, la présidente des femmes du marché de Poya, « Aujourd’hui, tout le monde a sa place dans cet espace. Poya est un peu l’image de ce destin commun dont on parle souvent. Il ne faut donc pas hésiter à venir nous voir ». Des projets d’animations du marché pourraient voir le jour. En attendant, les exposantes du Nord donnent encore du peu de temps qu’elles ont pour attirer un maximum de jeunes qui souhaitent mettre en valeur leur savoir faire et leurs produits du terroir.
S'approprier ce bel outil
Le bâtiment, sorte de faré, ouvert sur les côtés, jouxte les locaux de la gendarmerie et fait face à la Mairie. Il peut y accueillir plus d’une vingtaine de stands. Des étals entièrement rabattus qui permettent aux exposants de mettre en valeur leurs produits. « Aujourd’hui, j’ai apporté des citrons, des pommes lianes, de la pomme cannelle, de l’avocat et des patates », souligne Ignacia Bokoé-Goin, originaire de la tribu de Nékliai, « il faudrait que les populations de notre village s’approprient cet outil. Nous avons désormais un beau bâtiment. Mais il est important aujourd’hui que les populations de cette commune travaillent un peu plus la terre et mettent en valeur nos produits ». Deux fois par semaine, le marché est ouvert au public : le mardi et le vendredi.
Le marché du village est un lieu de vie
Depuis l’ouverture du marché, Julien Meureureu-Gowé aime se poser dans cet espace le temps d’une bonne heure pour échanger avec l’ensemble des exposants. « Je viens régulièrement », confie cet habitant de la tribu de Montfaoué, « je prends un petit café avec les mamans du marché. L’ambiance est surtout conviviale. On retrouve également des gens que l’on n’a pas rencontré depuis des années ». Dans toutes communes, le marché devient aujourd’hui un lieu de vie. « C’est un vraiment un lieu de partage et d’échanges », renchérit Daniel Sakoumory, la présidente des femmes du marché de Poya, « Aujourd’hui, tout le monde a sa place dans cet espace. Poya est un peu l’image de ce destin commun dont on parle souvent. Il ne faut donc pas hésiter à venir nous voir ». Des projets d’animations du marché pourraient voir le jour. En attendant, les exposantes du Nord donnent encore du peu de temps qu’elles ont pour attirer un maximum de jeunes qui souhaitent mettre en valeur leur savoir faire et leurs produits du terroir.