John Key a annoncé lundi de manière inattendue sa démission, déclarant qu'il était temps pour lui de partir après huit ans à son poste et évoquant des raisons familiales. Le vice-Premier ministre Bill English est largement considéré comme le favori pour lui succéder à la tête du gouvernement.
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"C'est la décision la plus difficile que j'aie jamais prise, et je ne sais pas ce que je vais faire ensuite", a déclaré M. Key lors d'une conférence de presse, ajoutant qu'il ne s'était jamais vu comme un politicien de carrière.
Sa formation politique de centre-droit, le National Party, doit se réunir dans les prochains jours pour élire un nouveau dirigeant.
"Etre le leader du parti et du pays a été une expérience incroyable", a déclaré M. Key, un ancien trader chez Merrill Lynch qui venait de fêter son huitième anniversaire en tant que Premier ministre et son dixième anniversaire à la tête du National Party.
Les principales raisons
Il a indiqué que l'une des principales raisons de son départ était sa volonté de passer davantage de temps avec son épouse Bronagh et leurs enfants Stephanie et Max, tout en laissant entendre qu'il y avait d'autres raisons, qu'il n'a pas précisées.
" Il serait facile de dire que j'ai pris cette décision uniquement pour redécouvrir la vie personnelle et familiale que j'avais auparavant, et c'est effectivement un facteur, mais c'en est un parmi beaucoup d'autres", a déclaré M. Key.
"Au fil des années, j'ai vu beaucoup de dirigeants qui, dans une position similaire, ne faisaient pas ce pas (de quitter le pouvoir, ndlr). Je peux comprendre pourquoi. C'est un travail qu'il est difficile de quitter", a poursuivi le Premier ministre.
"Mais pour moi et pour le National Party, c'est un bon moment pour partir", a-t-il dit.
M. Key était entré en politique relativement tard, devenant député en 2002 et prenant la direction du National Party quatre ans plus tard. En 2008 il mettait fin à neuf ans de pouvoir du Parti travailliste en succédant à la Première ministre Helen Clark.
L’élection du prochain Premier ministre par le parti National aura lieu le 12 décembre.
Sa formation politique de centre-droit, le National Party, doit se réunir dans les prochains jours pour élire un nouveau dirigeant.
"Etre le leader du parti et du pays a été une expérience incroyable", a déclaré M. Key, un ancien trader chez Merrill Lynch qui venait de fêter son huitième anniversaire en tant que Premier ministre et son dixième anniversaire à la tête du National Party.
Les principales raisons
Il a indiqué que l'une des principales raisons de son départ était sa volonté de passer davantage de temps avec son épouse Bronagh et leurs enfants Stephanie et Max, tout en laissant entendre qu'il y avait d'autres raisons, qu'il n'a pas précisées.
" Il serait facile de dire que j'ai pris cette décision uniquement pour redécouvrir la vie personnelle et familiale que j'avais auparavant, et c'est effectivement un facteur, mais c'en est un parmi beaucoup d'autres", a déclaré M. Key.
"Au fil des années, j'ai vu beaucoup de dirigeants qui, dans une position similaire, ne faisaient pas ce pas (de quitter le pouvoir, ndlr). Je peux comprendre pourquoi. C'est un travail qu'il est difficile de quitter", a poursuivi le Premier ministre.
"Mais pour moi et pour le National Party, c'est un bon moment pour partir", a-t-il dit.
M. Key était entré en politique relativement tard, devenant député en 2002 et prenant la direction du National Party quatre ans plus tard. En 2008 il mettait fin à neuf ans de pouvoir du Parti travailliste en succédant à la Première ministre Helen Clark.
Un prétendant au poste : Bill English
Le Premier ministre quitte le pouvoir un an avant les élections générales, qui pourraient avoir lieu en novembre 2017, mais la date n’a pas encore été arrêtée.L’élection du prochain Premier ministre par le parti National aura lieu le 12 décembre.
Un agriculteur du Sud profond pour remplacer le banquier citadin
John Key a désigné son successeur. Il s’agit de Bill English, son vice-Premier ministre et ministre des Finances, qui était agriculteur à Dipton, à l’extrême sud de l’île du Sud, avant d’entrer en politique.
Mais le vide laissé par John Key va aiguiser bien d’autres appétits, prédit Andrea Vance, qui craint une période d’instabilité politique:
Mais le vide laissé par John Key va aiguiser bien d’autres appétits, prédit Andrea Vance, qui craint une période d’instabilité politique:
« Il y a d’autres candidats dans le caucus, qui considèrent que Bill English n’est pas le mieux placé pour reprendre la tête du parti National, parce qu’il l’a déjà été, et qu’il a conduit le parti à un désastre electoral il y a 10 ou 15 ans. La demission de John Key va plonger le parti dans la tourmente. »