Première tentative de remorquer le palangrier échoué

Le bateau «Ocean Wanderer» sur le récif et le remorqueur «Emile-Viratelle».
Le vent et la houle ont joué les trouble-fête, ce samedi matin, alors qu'un remorqueur tentait de sortir l'Ocean Wanderer de la barrière récifale sur laquelle il s'est échoué jeudi soir. Un autre essai est prévu ce dimanche.
Toujours sur le récif, l’Ocean Wanderer. Le «Vagabond de l’océan» a fait l’objet d’une première tentative de déséchouement, ce samedi matin. Mandaté par l’armateur du palangrier, le remorqueur Emile-Viratelle est intervenu au premier créneau de marée favorable, dès 5 heures. Mais la manœuvre n’a pas abouti. «Aujourd’hui, avec la houle et le vent, c’est très compliqué», explique René Viratelle, responsable de la société Reviso. Un autre essai devrait être mené ce dimanche.
 

Orsec 2 déclenché

Le dispositif Orsec maritime de niveau 2 a été déclenché, et le centre de traitement des crises maritimes a été activé, après l’échouement du navire de pêche, jeudi, dans la soirée, sur le récif entre Boulouparis et La Foa. C’est ce que détaille un point de situation officiel diffusé ce samedi. Rappelons que les six membres de l’équipage ont pu être secourus, quelques heures après l'accident, par la vedette Croix-du-Sud de la SNSM.
 

Navire à dépolluer

«Le vendredi 21 septembre, une équipe d’évaluation et d’intervention a été déployée sur zone, précise le communiqué. Cette équipe était composée de membres de la marine, de la sécurité civile et la station de pilotage de Nouméa, afin de suivre les opérations de déséchouement menées par Pescana, propriétaire du palangrier.» «En parallèle, complète le point de situation, des dispositions matérielles ont été prises pour dépolluer le navire. Ces opérations pourront débuter si les conditions météorologiques le permettent. A ce stade, il n’y a pas de risque de pollution avéré.»