Les premières analyses n'expliquent pas les intoxications à la cantine

Une partie des enfants tombés malades étaient demi-pensionnaires à l'école de Païta village.
Les analyses confiées au Sivap ont livré de premiers résultats, annonce le gouvernement après l'intoxication d'élèves ayant mangé des carottes râpées à la cantine. Ils écartent la piste des pathogènes classiques mais montrent un taux élevé de bactéries. Des analyses complémentaires sont en cours.
Ni salmonelle, ni listeria, ni escherichia coli. Ces grands classiques des intoxications alimentaires collectives ne seraient pas responsables dans l’affaire des écoliers tombés malades après avoir mangé des carottes râpées jeudi 28 juin, à la cantine. Une entrée livrée par l’entreprise de restauration collective Newrest. Une douzaine d’enfants ont présenté les signes d’une telle intoxication à l’école Heinrich-Ohlen de Païta village. Puis une vingtaine d’autres, scolarisés à l’école François-Griscelli de Nouméa, dans le quartier de la Vallée-du-Tir. 
 

A différents stades

Les analyses confiées au Sivap, le Service d’inspection vétérinaire, alimentaire et phytosanitaire, écartent donc ces trois causes. «Toutefois, le taux de bactéries reste élevé», signale le gouvernement dans le communiqué diffusé cet après-midi. «Des analyses bactériologiques complémentaires sont donc actuellement en cours, poursuit-il, au niveau de tous les stades de production de la salade incriminée». A savoir le fournisseur local des carottes râpées livrées sous vide, et le distributeur des repas.
 

La semaine prochaine

Les résultats sont attendus pour le milieu de la semaine prochaine, dans un contexte de colère et d'inquiétude chez les parents d'élèves. Lundi soir, l’association «Une cantine responsable pour nos enfants», tout juste créée, tenait une réunion qui a abordé le sujet.