C'est une première pour le Caillou. La première moisson de blé a eu lieu vendredi, à Tontouta, avec 140 tonnes récoltées au total. Au cours de la phase d’expérimentation, la céréale sera destinée à l'alimentation animale.
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C’est la famille Perrard, céréalier de père en fils, qui a relevé le défi. Sur cette exploitation familiale de Tontouta, dans la commune de Païta, soixante-dix hectares de blé ont été cultivés. La variété n’a pas été choisie au hasard. Il s’agit du sensas, « un blé tendre d’hiver, sans OGM », prend soin de préciser David Perrard, agriculteur céréalier.
Identifié l’année dernière comme le plus adapté à notre climat, ce blé « a réussi à produire alors qu’on a connu un épisode de sécheresse assez marqué », se félicite l’agriculteur. « Le gros en avantage de ce blé, c’est qu’on peut en tirer du grain mais aussi de la paille qu’on pourra éventuellement donner aux animaux ».
Coût de cette première expérimentation : plus de 5 millions de francs. Pour cette récolte destinée à l'alimentation animale, l’entreprise familiale a embauché deux saisonniers. Elle compte doubler ses surfaces, l’an prochain et « pourquoi pas se diriger ensuite vers l’alimentation humaine notamment la farine », envisage Alexandre Perrard, agriculteur céréalier lui aussi.
Cette céréale pourrait renforcer la sécurité alimentaire de la Nouvelle-Calédonie. Aujourd’hui, la part du maïs, du riz et d’autres céréales représente 3,8 % de la production agricole en Nouvelle-Calédonie.
Le reportage de Dave Hahéo-Hnasson et José Solia
Identifié l’année dernière comme le plus adapté à notre climat, ce blé « a réussi à produire alors qu’on a connu un épisode de sécheresse assez marqué », se félicite l’agriculteur. « Le gros en avantage de ce blé, c’est qu’on peut en tirer du grain mais aussi de la paille qu’on pourra éventuellement donner aux animaux ».
Deux fois plus de surfaces en 2020
Environ 11 000 tonnes de blé sont importées chaque année pour l’alimentation animale. Pour l’heure, il n’existait aucune production locale. Il en va de même pour la farine, pour laquelle le blé est importé.Coût de cette première expérimentation : plus de 5 millions de francs. Pour cette récolte destinée à l'alimentation animale, l’entreprise familiale a embauché deux saisonniers. Elle compte doubler ses surfaces, l’an prochain et « pourquoi pas se diriger ensuite vers l’alimentation humaine notamment la farine », envisage Alexandre Perrard, agriculteur céréalier lui aussi.
Cette céréale pourrait renforcer la sécurité alimentaire de la Nouvelle-Calédonie. Aujourd’hui, la part du maïs, du riz et d’autres céréales représente 3,8 % de la production agricole en Nouvelle-Calédonie.
Le reportage de Dave Hahéo-Hnasson et José Solia