Présidentielle 2022 : Andy Bonhomme, participant à l’émission « Outre-mer 2022 », invité de la matinale

Andy Bonhomme, participant à l'émission "Outre-mer 2022".
Andy Bonhomme, 26 ans, était l’invité de la matinale radio du mercredi 6 avril. Il a eu l’opportunité d’interroger les candidats à l’élection présidentielle à l’occasion de plusieurs émissions politiques « Outre-mer 2022 » diffusées sur l’ensemble du réseau La 1ère. L’occasion de revenir avec lui sur cette expérience.

Ils étaient une vingtaine de participants, âgés de 18 à 35 ans, de tout l’Outre-mer. Andy Bonhomme, 26 ans et auto-entrepreneur, fait partie des trois Calédoniens choisis pour interroger directement les candidats à l’élection présidentielle 2022.  Des questions économiques mais aussi sur l’avenir institutionnel de la Nouvelle-Calédonie posées par le jeune Calédonien à quatre candidats : Eric Zemmour, Anne Hidalgo, Yannick Jadot et Patrick Karam, conseiller politique de Valérie Pécresse, absente car positive au covid-19. Les principaux points à retenir de cet entretien. 

 

« Outre-mer 2022 »

Le calédonien accepte de participer à ces émissions, diffusées en direct sur La 1ère le mois dernier, par curiosité et par envie politique. « Je voulais voir si les candidats étaient capables de répondre assez vite à des questions non préparées, posées par des jeunes pour les jeunes ». Des questions économiques posées par exemple à Anne Hidalgo, sur les conséquences de la guerre en Ukraine et sur l’inflation des matières premières  « l’économie c’est quelque chose qui nous concerne tous. Quand l’économie va mal, tout va mal. Hier c’était la crise covid, maintenant c’est la guerre en Ukraine qui pourrait avoir des conséquences en Nouvelle-Calédonie ». Le jeune calédonien évoque aussi l’avenir institutionnel de la Nouvelle-Calédonie. Question posée au candidat écologiste Yannick Jadot. « Il a esquivé en répondant que c’était aux Calédoniens de décider. Il n’a pas souhaité s’engager sur cette question ».

Problématiques communes

Andy Bonhomme note qu’une problématique est commune à l’ensemble des territoires ultramarins « la vie chère, c’est vraiment un gros point commun. On a des prix entre 60 à 80% plus élevés qu’en Métropole. Et ça, c’est un constat général partagé par tous. » L’autre préoccupation des jeunes concerne l’éloignement « la difficulté pour certains est de partir faire des études en Métropole et de ne pas pouvoir rentrer après ou même de trouver du travail et de pouvoir s’assumer », a expliqué Andy Bonhomme.

Désintérêt des jeunes

A cinq jours du premier tour, Andy Bonhomme reconnaît que la présidentielle peine à intéresser les jeunes, « il y a un désintérêt mais je dirais qu’il est général au sein de la population ». Selon lui, les candidats sont trop éloignés des réalités des ultramarins et des calédoniens en particulier. Andy Bonhomme assure qu’il ira voter dimanche car il se sent concerné. Il n’exclut pas non plus de s’engager en politique prochainement.

Un entretien à retrouver dans son intégralité ici.