Un cortège de près de 400 personnes défilait ce mercredi dans les rues de Nouméa pour demander du travail, en dépit des annonces du gouvernement, hier. Une marche du gouvernement au Haut-Commissariat en passant par le Congrès.
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Des casques de chantier, des chaussures de sécurité, mais aussi des claquettes, voire, des petits talons. Conducteurs d’engin, maçons, architectes, secrétaires, employés ou patrons, ils étaient près de 400 sous le flamboyant qui fait face au siège du gouvernement et sur les parkings adjacents.
Des femmes se préparent à ouvrir la marche, elles portent la banderole « Sauvez nos entreprises, sauvez nos emplois »
Derrière on voit aussi les bannières du SOENC, de la CFE-CGC.
A la sono, celui qu’on appelle Manai appelle les manifestants : L’économie de la Nouvelle-Calédonie, c’est le BTP. Si les salariés ont rejoint les patrons, c’est que le moment est grave : « si y a pas nous, y a pas eux »
Michel, conducteur de travaux écoute les intervenants passer à la sono. Il a bien écouté les annonces du gouvernement. Il reste sceptique : Les chantiers sont annoncés pour 2019, mais en fait, les 55 milliards de francs CFP de commandes publiques vont être étalés dans le temps.
Non 2019 ne s’annonce pas si lumineux pour le BTP. C’est en tout cas l’avis du président de la fédération calédonienne du Batiment, José Aparisi, interrogé par William Kromwel
A la sono, un chef d’entreprise accuse les politiques de se renvoyer la balle pour l’ouverture d’un chantier. Certains projets seraient bloqués à cause de « la guéguerre entre les communes du Grand Nouméa et la Province Sud ».
Solange, elle, ne craint pas de perdre sa journée : le secrétariat de l’entreprise de faux-plafonds et cloisons pour lequel elle travaille tourne au ralenti : des chantiers en attente de défiscalisation, ou de permis de construire. Des factures fournisseur de plus en plus légères… « Il y a eu beaucoup de paroles, maintenant, on attend des actes. On est devenu comme saint Thomas maintenant dans le BTP ».
Solange rejoint la cortège pour défiler du siège du gouvernement au Haut-Commissariat, en passant au Congrès pour remettre le cahier de doléances qui date déjà d’il y a deux mois.
Le reportage de William Kromwel
Au Congrès, une délégation a été reçue par le président et les représentants des groupes politiques. A la sortie, Gaël Yanno a indiqué que les élus tenteraient de donner des réponses concrètes et notamment un calendrier des grands chantiers annoncés.
Du côté des manifestants, c’est plutôt la déception. Rien de concret. « Il faudra revenir, avec les engins » indique à la sortie Etueti Vaamei, secrétaire général du Soenc BTP au micro de Brigitte Whaap et Nicolas Fasquel.
Des femmes se préparent à ouvrir la marche, elles portent la banderole « Sauvez nos entreprises, sauvez nos emplois »
Derrière on voit aussi les bannières du SOENC, de la CFE-CGC.
A la sono, celui qu’on appelle Manai appelle les manifestants : L’économie de la Nouvelle-Calédonie, c’est le BTP. Si les salariés ont rejoint les patrons, c’est que le moment est grave : « si y a pas nous, y a pas eux »
Michel, conducteur de travaux écoute les intervenants passer à la sono. Il a bien écouté les annonces du gouvernement. Il reste sceptique : Les chantiers sont annoncés pour 2019, mais en fait, les 55 milliards de francs CFP de commandes publiques vont être étalés dans le temps.
Non 2019 ne s’annonce pas si lumineux pour le BTP. C’est en tout cas l’avis du président de la fédération calédonienne du Batiment, José Aparisi, interrogé par William Kromwel
A la sono, un chef d’entreprise accuse les politiques de se renvoyer la balle pour l’ouverture d’un chantier. Certains projets seraient bloqués à cause de « la guéguerre entre les communes du Grand Nouméa et la Province Sud ».
Solange, elle, ne craint pas de perdre sa journée : le secrétariat de l’entreprise de faux-plafonds et cloisons pour lequel elle travaille tourne au ralenti : des chantiers en attente de défiscalisation, ou de permis de construire. Des factures fournisseur de plus en plus légères… « Il y a eu beaucoup de paroles, maintenant, on attend des actes. On est devenu comme saint Thomas maintenant dans le BTP ».
Solange rejoint la cortège pour défiler du siège du gouvernement au Haut-Commissariat, en passant au Congrès pour remettre le cahier de doléances qui date déjà d’il y a deux mois.
Le reportage de William Kromwel
Au Congrès, une délégation a été reçue par le président et les représentants des groupes politiques. A la sortie, Gaël Yanno a indiqué que les élus tenteraient de donner des réponses concrètes et notamment un calendrier des grands chantiers annoncés.
Du côté des manifestants, c’est plutôt la déception. Rien de concret. « Il faudra revenir, avec les engins » indique à la sortie Etueti Vaamei, secrétaire général du Soenc BTP au micro de Brigitte Whaap et Nicolas Fasquel.