Cette baisse des honoraires est donc l'une des pistes étudiées par le gouvernement pour combler le déficit du RUAMM. Objectif : trouver 20 milliards de FCFP sur 5 ans. Ces pistes sont réunies dans un document de travail de l'exécutif, transmis par le syndicat des infirmiers libéraux.
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Les deux objectifs de ce document de travail de l'éxécutif : dépenser moins et dépenser mieux.
En ligne de mire aussi, le remboursement de la longue maladie. A partir de la quatrième consultation, le patient pourrait devoir payer une partie des honoraires. Autre piste d'économie : les frais de déplacement des professionnels de santé. Il serait enfin envisagé de ne pas rembourser un patient s'il consulte un médecin autre que son médecin référent.
Ce plan cherche aussi de nouvelle source de financement et qui envisage notamment la mise en place d'une taxe sur les boissons sucrées.
"Dépenser moins"
Exemple avec la baisse du prix du médicament. L'économie recherchée est évaluée à 230 millions FCFP. Autre piste de réflexion : la réduction des tarifs et des kinésithérapeutes. Une source d'économie possible serait la mise en place d'un système de quota, c'est-à-dire la limitation des actes médicaux pour les médecins ou les infirmiers. Le nombre de prise de sang serait ainsi limiter à 100 par an et par praticien."Dépenser mieux"
Le projet du gouvernement prévoit de rationnaliser les evasans en mettant en concurrence les hôpitaux australiens avec ceux de la Nouvelle-Zélande et de Tahiti. Objectif : économiser 600 millions de francs par an.En ligne de mire aussi, le remboursement de la longue maladie. A partir de la quatrième consultation, le patient pourrait devoir payer une partie des honoraires. Autre piste d'économie : les frais de déplacement des professionnels de santé. Il serait enfin envisagé de ne pas rembourser un patient s'il consulte un médecin autre que son médecin référent.
Ce plan cherche aussi de nouvelle source de financement et qui envisage notamment la mise en place d'une taxe sur les boissons sucrées.