Les réactions ne se sont pas faites attendre après l'annonce par Louis Mapou le président du gouvernement et Patrice Faure, le haut-commissaire de la prolongation du confinement, strict pendant une semaine supplémentaire et adapté une deuxième semaine, si la situation le permet.
Les politiques
Le groupe UNI "apporte son entière confiance et salue la responsabilité politique du gouvernement collégial dans cette situation de crise" et appelle la population à se faire vacciner.
Générations NC de son côté "prend acte" de la décision de prolonger le confinement et réclame notamment la mise en place sans plus tarder d’un pass vaccinal. Le parti demande également, comme la présidente de la province Sud, l’autorisation de la chasse et de la pêche et l’ouverture des marchés.
Le monde économique et social
Le monde économique et celui de l'enseignement attendaient l'annonce du gouvernement avec impatience. Si les commerçants nourrissaient l'espoir de rouvrir les magasins plus rapidement, les représentants de l'éducation savaient que la reprise des cours serait encore décalée. Les vacances scolaires ont totalement disparu.
Pour Frédéric Pratelli, le président du syndicat des commerçants, " ce n’est pas vraiment une surprise, mais on espérait quand même avoir été entendus sur le protocole qu’on avait proposé".
Pour Mimsy Daly, la présidente du Medef, "les commerces, mais aussi d’autres secteurs d’activité, sont prêts à mettre en place des mesures parfois très contraignantes pour pouvoir rouvrir" estimant qu’ils "ont payé un prix énorme à cette crise sanitaire".
Les mesures annoncées par le gouvernement prévoient pour le moment une reprise progressive de l’école à compter du 11 octobre.
Pour Jordane Lefebvre, en charge de l'enseignement privé à la CFE-CGC, la première semaine de reprise sera surtout consacrée à l’adaptation aux mesures sanitaires :
"Ce qui est prévu pour l’instant, c’est une pré-rentrée des enseignants le 11 et une rentrée des élèves le 12 [octobre], avec des aménagements qui seront faits dans les classes avec un mètre entre chaque élève et le port du masque obligatoire".
Des réactions recueillies par Erik Dufour et Nicolas Fasquel