La protection des requins s’invite à Sub’Limage

Depuis sept ans qu’elle est installée en Nouvelle-Calédonie, l’association Sea Shepherd se dédie notamment à la protection des requins. A l’occasion du festival Sub’Limage, qui se tient jusqu’au 30 août, l’association a pris ses quartiers dans la salle d’honneurs de la mairie de Nouméa, afin de sensibiliser les plus jeunes à cette cause. 
En effet, un requin est tué dans le monde toutes les trois secondes. Soit plus de 100 millions de requins décimés chaque année. Shark feeding, pêche intensive, pollution, industrie cosmétique : les menaces auxquelles fait face le seigneur des océans sont nombreuses. 
Et l’homme peut adopter des bons gestes pour cohabiter avec lui. « J’ai appris qu’il ne fallait pas partir le soir et toujours être à deux, indique l’un des jeunes participants. J’ai aussi appris que ce n’est pas le requin qui fait le plus de mort, mais que c’est le moustique. »

 

Interdire la vente de produits dérivés sur le territoire

Au-delà des prises accessoires de palangriers, qui tuent entre 6 000 et 7000 requins par an sur le territoire, c’est par l’achat de produits importés à base de requins que les consommateurs calédoniens ont un impact sur l’espèce.

Le requin est protégé, mais on continue d’importer des produits à base de cartilages, à base d’huile de foie de requin.
- Philippe Le Gall, bénévole de Sea Shepherd Nouvelle-Calédonie

Sur le territoire, 38 pharmacies et boutiques commercialisent des produits dont les composants sont issus du requin. L’objectif porté par l’association à terme : instaurer une législation interdisant l’importation de ces produits sur le Caillou.
 
Philippe Le Gall revient sur l’ensemble des missions de l’association avec Alix Madec :