Les commerçants des îles Loyauté se sont constitués en collectif pour dénoncer les effets de la TGC. Un cahier de doléances a été remis ce mercredi aux différentes autorités de la mairie de lifou, de la province et du haut-commissariat.
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A Lifou, le collectif des commerçants tire la sonnette d'alarme. 6 mois après sa mise en application, le contrôle des marges met en péril les petits commerces et leurs salariés. Ils font vivre des dizaines de foyers et alimentent les tribus les plus éloignées: les petits commerçants se plaignent des effets de la TGC et plus précisément de l'encadrement des marges. Certains ont dû licencier du personnel.
Le collectif des commerçants s'est rendu à la mairie de Lifou, au siège de la province et à la subdivision du haut-commissariat afin d'y déposer un cahier de doléances.
Le reportage de Philippe Kuntzmann
« Il faut que l'on puisse en fin de mois payer nos charges. Nos magasins répondent aux normes, nous avons fait de gros investissements dans ce sens, mais avec l’encadrement des marges, on craint la fermeture.»
Jimmy Laen, commerçant
Le collectif des commerçants s'est rendu à la mairie de Lifou, au siège de la province et à la subdivision du haut-commissariat afin d'y déposer un cahier de doléances.
« Les petits commerces qui sont moins structurés que nous, qui ne sont pas dotés de logiciel, sont des bombes à retardement. Ils vont couler. Il faut aujourd’hui, libérer l’encadrement.
On a 70% des produits qui sont encadrés et ce n’est plus vivable.»
Jean-Marc Espalieu, commerçant
Le reportage de Philippe Kuntzmann