Projet Peijii à Hnathalo : permettre à des jeunes en difficulté de se ressourcer

La mise en place du projet en images.
Une structure d’accueil pour jeunes en difficulté a été créée par le Secours catholique en Nouvelle-Calédonie, à Lifou. Des adolescents en déshérence pourront y séjourner le temps de trouver l’envie de se réinsérer à travers la découverte de la vie en tribu et de ses valeurs.
Trois cases pour y dormir, une maison d’accueil en guise de lieu de vie : c’est la structure aménagée à l’entrée de Hnathalo, dans le but d’accueillir des jeunes de seize à 25 ans en situation difficile. Ils seront encadrés par d’autres jeunes, de la tribu, guidés par l’ancienne responsable du Secours catholique à Lifou.
 

«Montrer ce qu'on fait en tribu»

«C’est au mois d’août que ça commence, décrit Catherine Qeue. On va faire la saison des ignames. Ils vont débrousser, défricher, aller à la pêche. Ici, à Hnathalo, il y a une école de danse: montrer comment on fait les costumes, tout ça… Si on montre ce qu’on fait en tribu, les jeunes Kanak peuvent repartir chez eux, revenir en tribu, au lieu de traîner à Nouméa. Ça va leur redonner goût à la vie.»
Ses explications au micro de Jeannette Peteisi. 

Le symbole du nautile

L'antenne du Secours catholique monte ce programme depuis plusieurs années. Pejii, nom donné à ce lieu d’accueil, signifie «nautile». Le symbole du coquillage en spirale qui commence petit, et grandit au fur et à mesure.
 

Dignité

«On a travaillé depuis quatre ans, pour le terrain, monter les cases, cette maison en dur…», resitue Dominique Milie, représentant du Secours catholique aux îles et en Brousse. Le projet consiste à redonner un peu leurs valeurs, leur dignité à ces jeunes qui sont en perte de repères. De façon à ce qu’ils puissent repartir d’ici et leur donner une autre chance, de pouvoir les réinsérer dans la communauté, et puis dans la société.» 
Ses détails au micro de Jeannette Peteisi. 

Un premier groupe toulousain

Les premiers à tester ce programme, au mois d’août, ne seront pas des Calédoniens, mais neuf jeunes de Toulouse accompagnés par trois de leurs encadrants.