L’homme qui a semé la panique dans la tribu de Xodrë en fin de semaine dernière devait être jugé en comparution immédiate ce mardi au tribunal correctionnel de Nouméa. Mais l’affaire a été renvoyée.
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C’était jeudi dernier, le prévenu d’une quarantaine d’années avait par excès de colère ouvert le feu au hasard à de multiples reprises. Quatorze tirs au total dont un qui va blesser à l’œil un habitant de la tribu de Xodrë. Le prévenu toujours par excès de colère tente ensuite de tirer sur des automobilistes, fort heureusement, son fusil finit par s’enrayer.
Le voici de nouveau à la barre après ses coups de feu de jeudi.
Pour le ministère public le prévenu n’est pas un déséquilibré mental mais il est dangereux. Il a demandé et obtenu son placement en détention provisoire en attendant son procès.
Un casier déjà fourni
Au tribunal ce matin, l’affaire à été renvoyée au 16 avril mais les magistrats ont analysé le dossier du prévenu. Un long passé judiciaire qui commence en 1995. Il met le feu à quatre cases de sa tribu. Quelques années plus tard, il agresse sa tante qui l’hébergeait. La famille décide alors de l’envoyer faire ses études en Métropole. Là-bas, en septembre 1998 il agresse sexuellement une petite fille de cinq ans. Condamné à six ans de prison pour ces faits, il revient après sa peine sur le territoire.Le voici de nouveau à la barre après ses coups de feu de jeudi.
Une santé mentale en doute
Selon l’expert psychiatre, le prévenu n’est pas un déséquilibré mental, c’est juste quelqu’un de très colérique. Une expertise remise en doute par l’avocate de la défense, Maître Brunard qui a demandé une seconde expertise.Pour le ministère public le prévenu n’est pas un déséquilibré mental mais il est dangereux. Il a demandé et obtenu son placement en détention provisoire en attendant son procès.