Les opérations de nettoyage se poursuivent à Maré. Les déchets et autres plaques de fuel se multiplient sur les plages de l’ile.
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Le nettoyage se poursuit
Boulettes, morceaux de tapis et buvards anti-pollution imbibés de fuel, rien que dans la journée de lundi, 13 kg de déchets souillés et échoués sur les plages à l’Est de Maré ont été collectés par la population et l’agent de Socadis, la société de nettoyage mandatée par l’armateur du Kea Trader.Depuis vendredi dernier, sur 7 km de littoral, près de 100 kg de résidus de fuel ont été ramassés, de Shabadran à Kurine en passant par Patho et Leone. La côte Est de l’ile est impactée à plusieurs endroits.
Le commissaire délégué pour la Province des Iles, Patrice Laroppe, et deux personnes de la Sécurité Civile sont sur place depuis lundi pour une mission de deux jours. Objectif : vérifier le dispositif de nettoyage des sites.
Ce mardi, les opérations de collectes se sont poursuivies.
Des nappes orangées qui inquiètent
La mairie de Maré, les pompiers et la Sécurité Civile ont également effectué une mission de reconnaissance des zones encore non-contrôlées pour vérifier s’il y a ou non présence d’hydrocarbures. Une mission qui s’est faite par bateau car certaines zones sont difficilement accessibles par voie terrestre. Le tour complet de l’ile a été effectué en 5 heures. Rien à signaler, si ce n’est cet autre phénomène qui gagne en ce moment même les rivages, des nappes ocre-orangées qui suscitent également l’inquiétude de la population.Selon la Sécurité Civile, il s’agirait d’un phénomène biologique qui n’aurait pas de lien avec la pollution aux hydrocarbures.
De nouveaux débris
A noter en revanche qu’on commence à retrouver des déchets d’un autre type, qui pourraient être issus du Kea Trader comme un extincteur, des morceaux de mobilier ou des morceaux de mousse, tous souillés aux hydrocarbures. Ils ont été découverts dans la tribune de Kurine.Prochaine réunion avec tous les acteurs du dossier lundi prochain à Maré.
Le reportage de Sylvie Hmeun et Philippe Kuntzman
Dimanche 25 février, les autorités avaient fait le point sur la situation.
Le reportage d'Antoine le Tenneur et Sylvie Hmeun